L'inFO du 62
L'école n'est pas la garderie du MEDEF !
Roux-de Bézieux, patron du MEDEF, s'illustre tristement depuis le confinement. D'abord en appelant de ses vœux une démocratie plus coercitive, à l'image de ce qui se passe en Chine pour faire appliquer le confinement (Ouest-France, 25 mars).
Ensuite en multipliant les voyages entre Paris et son manoir du Croisic (id), violant sans vergogne le confinement.
Finalement, il préconise le démantèlement total du Code du Travail, en demandant aux catégories sociales les plus éprouvées de travailler encore plus.
Il est aujourd'hui celui qui souffle à l'oreille du gouvernement en préconisant une sortie du confinement rapide.
Bien sûr, il faudra garder les enfants, lesquels deviendront le principal vecteur épidémique. Pour preuve, l'enseignement supérieur en a fini avec l'année scolaire en présentiel: les étudiants peuvent « se garder » seuls …
Évidemment, on nous met en danger sciemment puisqu'on interdit dans le même temps la réouverture des restaurants, salles de sport...
C'est la vision de l'école de ce gouvernement : un outil au service du MEDEF et les intérêts privés alors qu'hier le sinistre record de morts du Covid a été battu.
La FNEC-FP-FO engage d'ores et déjà celles et ceux qui estimeront ne pas être en sécurité lors de la reprise à faire valoir leur droit de retrait.
Notre fédération a aussi déposé un préavis de grève jusqu'au 30 mai.
Lire le communiqué de notre fédération ici
Nos vies et notre santé d'abord.
Aucune reprise ne pourra se faire sans masques, sans savon ou gel hydroalcoolique, sans gants, sans protection digne de ce nom, sans nettoyage des locaux avec des produits adaptés.
Aucune reprise ne pourra se faire non plus sans dépistage massif.
Comment planifier l'accueil de classes complètes ou partielles, de petits de 2 ou 3 ans (dont certains ont été terrorisés par la vision de leur maîtresse avec un masque), le fonctionnement des transports scolaires, la restauration collective, les garderies, la reprise des élèves à la sortie...Autant de questions qui restent sans réponse.
Les irresponsables d'hier peuvent-ils devenir les garants de notre santé aujourd'hui ? Le doute est légitime.
Notre déclaration au Comité Hygiène et Sécurité Ministériel
Direction : en vacances !
Et puis quoi encore ?
Le temps de la bienveillance est-il révolu ? Après avoir reçu louanges et remerciements, les enquêtes semblent continuer durant les vacances.
Prenons acte du message de Mme Cabuil, Rectrice « prenez un peu de repos ! ». Un peu, c'est deux semaines durant lesquelles nombre d'entre nous, directeur-trices ou adjoint-es vont préparer leur classe "distancielle".
Le premier repos, après avoir passé pour la plupart d'entre nous, de longues heures devant des écrans, c'est le droit à la déconnexion.
Adressez vous à vos délégué-es du SNUDI-FO en cas de problème.
Les jours heureux... l'imposture télévisée.
L'allocution présidentielle contenait en sa fin l'étonnant « nous retrouverons les jours heureux ».
Le programme du Conseil National de la Résistance (CNR) s'appelait à l'origine « les jours heureux ». Il mettait en place la retraite par répartition, un service public indépendant, l'indemnisation du chômage, la Sécu...
C'est précisément tout ce que ce gouvernement veut détruire reprenant à son compte une fois encore l'idée du MEDEF. (Denis Kessler, vice-président du MEDEF en octobre 2007 : "il s'agit de défaire méthodiquement le programme du CNR", revue Challenges)
Chef de l’État ou ministre du gouvernement précédent, E. Macron a continué et accentué la casse du service public engagée par ses prédécesseurs.
De l'hôpital au lycée en passant par les préfectures, aucun service de l’État n'a échappé à la folie destructrice néo-libérale.
L'actuel président a été l'instigateur de la loi El Khomri, il a voulu la loi Dussopt qui désosse la Fonction Publique, il a voulu la casse du système de retraite par répartition, et le prochain chantier reste la privatisation de la Sécurité Sociale.
Qu'il reprenne aujourd'hui à son compte ce que nos prédécesseurs ont créé, ce que nous défendons depuis toujours est scandaleux.
IL N'Y A PAS DE REPUBLIQUE SANS SERVICE PUBLIC reste le leitmotiv de Force Ouvrière.
Pour défendre la Fonction Publique, les conquêtes sociales, notre statut, il y a Force Ouvrière.
Dégel du point d'indice pour toutes et tous.
Création de postes à hauteur des besoins.
Une vraie médecine du travail.
Abandon de la loi scélérate sur les retraites.
A l'heure où les économistes annoncent une baisse du PIB de 6 à 8 %, on mesure quel serait l'impact sur nos retraites de cette baisse. (rappel : le projet de loi prévoit de limiter la masse des retraites à 13,8% du PIB, quels que soient le nombre de retraités et la valeur du PIB)
Plus que jamais, adhérer pour 2020 au SNUDI-FO, c'est réellement défendre les postes, les salaires, les conditions de travail et les retraites !
Vous pouvez compter sur le SNUDI-FO !
Vos délégué-es de secteur SNUDI-FO restent à votre entière disposition y compris durant les vacances.
Prenez soin de vous et de vos proches.
Adhérez via PayPal : nous ne pouvons pas nous rendre dans les bureaux F.O pour y retirer le courrier. Ils sont bien sûr fermés.
L'école n'est pas la garderie du MEDEF !
Roux-de Bézieux, patron du MEDEF, s'illustre tristement depuis le confinement. D'abord en appelant de ses vœux une démocratie plus coercitive, à l'image de ce qui se passe en Chine pour faire appliquer le confinement (Ouest-France, 25 mars).
Ensuite en multipliant les voyages entre Paris et son manoir du Croisic (id), violant sans vergogne le confinement.
Finalement, il préconise le démantèlement total du Code du Travail, en demandant aux catégories sociales les plus éprouvées de travailler encore plus.
Il est aujourd'hui celui qui souffle à l'oreille du gouvernement en préconisant une sortie du confinement rapide.
Bien sûr, il faudra garder les enfants, lesquels deviendront le principal vecteur épidémique. Pour preuve, l'enseignement supérieur en a fini avec l'année scolaire en présentiel: les étudiants peuvent « se garder » seuls …
Évidemment, on nous met en danger sciemment puisqu'on interdit dans le même temps la réouverture des restaurants, salles de sport...
C'est la vision de l'école de ce gouvernement : un outil au service du MEDEF et les intérêts privés alors qu'hier le sinistre record de morts du Covid a été battu.
La FNEC-FP-FO engage d'ores et déjà celles et ceux qui estimeront ne pas être en sécurité lors de la reprise à faire valoir leur droit de retrait.
Notre fédération a aussi déposé un préavis de grève jusqu'au 30 mai.
Lire le communiqué de notre fédération ici
Nos vies et notre santé d'abord.
Aucune reprise ne pourra se faire sans masques, sans savon ou gel hydroalcoolique, sans gants, sans protection digne de ce nom, sans nettoyage des locaux avec des produits adaptés.
Aucune reprise ne pourra se faire non plus sans dépistage massif.
Comment planifier l'accueil de classes complètes ou partielles, de petits de 2 ou 3 ans (dont certains ont été terrorisés par la vision de leur maîtresse avec un masque), le fonctionnement des transports scolaires, la restauration collective, les garderies, la reprise des élèves à la sortie...Autant de questions qui restent sans réponse.
Les irresponsables d'hier peuvent-ils devenir les garants de notre santé aujourd'hui ? Le doute est légitime.
Notre déclaration au Comité Hygiène et Sécurité Ministériel
Direction : en vacances !
Et puis quoi encore ?
Le temps de la bienveillance est-il révolu ? Après avoir reçu louanges et remerciements, les enquêtes semblent continuer durant les vacances.
Prenons acte du message de Mme Cabuil, Rectrice « prenez un peu de repos ! ». Un peu, c'est deux semaines durant lesquelles nombre d'entre nous, directeur-trices ou adjoint-es vont préparer leur classe "distancielle".
Le premier repos, après avoir passé pour la plupart d'entre nous, de longues heures devant des écrans, c'est le droit à la déconnexion.
Adressez vous à vos délégué-es du SNUDI-FO en cas de problème.
Les jours heureux... l'imposture télévisée.
L'allocution présidentielle contenait en sa fin l'étonnant « nous retrouverons les jours heureux ».
Le programme du Conseil National de la Résistance (CNR) s'appelait à l'origine « les jours heureux ». Il mettait en place la retraite par répartition, un service public indépendant, l'indemnisation du chômage, la Sécu...
C'est précisément tout ce que ce gouvernement veut détruire reprenant à son compte une fois encore l'idée du MEDEF. (Denis Kessler, vice-président du MEDEF en octobre 2007 : "il s'agit de défaire méthodiquement le programme du CNR", revue Challenges)
Chef de l’État ou ministre du gouvernement précédent, E. Macron a continué et accentué la casse du service public engagée par ses prédécesseurs.
De l'hôpital au lycée en passant par les préfectures, aucun service de l’État n'a échappé à la folie destructrice néo-libérale.
L'actuel président a été l'instigateur de la loi El Khomri, il a voulu la loi Dussopt qui désosse la Fonction Publique, il a voulu la casse du système de retraite par répartition, et le prochain chantier reste la privatisation de la Sécurité Sociale.
Qu'il reprenne aujourd'hui à son compte ce que nos prédécesseurs ont créé, ce que nous défendons depuis toujours est scandaleux.
IL N'Y A PAS DE REPUBLIQUE SANS SERVICE PUBLIC reste le leitmotiv de Force Ouvrière.
Pour défendre la Fonction Publique, les conquêtes sociales, notre statut, il y a Force Ouvrière.
Dégel du point d'indice pour toutes et tous.
Création de postes à hauteur des besoins.
Une vraie médecine du travail.
Abandon de la loi scélérate sur les retraites.
A l'heure où les économistes annoncent une baisse du PIB de 6 à 8 %, on mesure quel serait l'impact sur nos retraites de cette baisse. (rappel : le projet de loi prévoit de limiter la masse des retraites à 13,8% du PIB, quels que soient le nombre de retraités et la valeur du PIB)
Plus que jamais, adhérer pour 2020 au SNUDI-FO, c'est réellement défendre les postes, les salaires, les conditions de travail et les retraites !
Vous pouvez compter sur le SNUDI-FO !
Vos délégué-es de secteur SNUDI-FO restent à votre entière disposition y compris durant les vacances.
Prenez soin de vous et de vos proches.
Adhérez via PayPal : nous ne pouvons pas nous rendre dans les bureaux F.O pour y retirer le courrier. Ils sont bien sûr fermés.
Vacances apprenantes : encore culpabiliser l'Ecole et ses enseignant-es !
Dans la logique du « en même temps » qui permet de dire dans une même phrase tout et son contraire, le Ministère lance les « vacances apprenantes ».
La crise sanitaire permet de se rendre compte que l'hôpital a été sacrifié sur l'autel de la rentabilité.
La crise sanitaire permet à la hiérarchie de se rendre compte que 15% des français vivent sous le seuil de pauvreté (un peu plus de 20% dans le Pas-de-Calais, cinquième département le plus pauvre de France métropolitaine selon l'INSEE). Avec bien sûr les conséquences pour nos élèves et leurs familles : fracture numérique, difficultés d'accompagnement...
Le travail durant les vacances ne résoudra pas précarité et fracture numérique !
La formulation "ne laissons personne au bord du chemin" vise à nous culpabiliser alors que depuis 4 semaines chacun se démène avec son matériel personnel et sa situation particulière, parfois difficile.
Ce genre de pratique culpabilisante est tout bonnement scandaleux !
L’École et ses enseignant-es doivent-ils (encore) résoudre un problème qu'ils n'ont pas créé qui vient des injustices des politiques publiques ?
Creuser le fossé : c'est tout ce que peuvent permettre les « vacances apprenantes ».
Nos revendications restent prégnantes: des postes, des politiques publiques justes, des moyens de travailler avec des classes moins chargées, le respect de la liberté pédagogique.
En cas de pression, n'hésitez pas à contacter vos délégués SNUDI-FO, y compris durant les vacances.
Direction : encore une promesse qui vole en éclat.
En hiver, le Ministre promet le gel des enquêtes, c'est de saison. Mais au printemps, c'est le dégel...
Le temps des promesses est révolu: certain-es ont pu croire que les conditions de travail des directeur-trices constituaient une préoccupation pour notre Ministère.
Hélas non. La crise sanitaire est non seulement une aubaine pour la déréglementation, mais elle est aussi génératrice d'enquêtes souvent chronophages et d'une utilité toute relative.
Histoire de s'assurer que les directeur-trices sont bien au travail...
Ces enquêtes ne peuvent pas avoir de caractère réglementaire.
Quand il s'agit de gérer les coups durs, on renvoie immédiatement à l'échelon local : toute la responsabilité pèse alors sur les directeur-trices. Les directeur-trices sont donc aptes à juger lesquelles de ces enquêtes sont indispensables à la bonne marche de l'école et lesquelles constituent une charge de travail inutile.
Lire le communiqué du SNUDI-FO ici
CTSD
Au CTM (Comité Technique Ministériel), les représentants Force Ouvrière n'ont cessé de réclamer l'abandon des fermetures, d'autant plus que la crise du Covid-19 nécessitera des moyens à la rentrée 2020.
Le Pas-de-Calais devait souffrir d'un retrait de 53 postes. Il n'y aura en fait aucun retrait d'emploi.
Néanmoins, les ouvertures à un endroit devront être compensées par des fermetures ailleurs. Ce n'est donc pas un abandon total des fermetures.
Nous avons été partiellement entendus. Partiellement, puisque le maintien n'améliorera pas la situation du remplacement, par exemple, qui a été très difficile cet hiver. Nous demandions l'abandon des fermetures.
Affaire à suivre aussi l'année prochaine: paierons-nous cash cette « largesse » en septembre 2021 ?
Le CTSD se tient le 17 avril. Vous en retrouverez le compte-rendu sur notre site.
Lire le communiqué "postes" ici
Force Ouvrière s'adresse à la Rectrice: nos revendications sont légitimes.
Une visioconférence s'est tenue avec la Rectrice jeudi 3 avril. Le SNUDI-FO a transmis à la Rectrice nombre de remontées de terrain et de revendications.
La Rectrice a reconnu qu'elles étaient légitimes et que certaines consignes posaient problème :
-
divulgation des numéros de téléphone des directeur-trices et/ou adjoint-es
-
la connexion depuis des outils personnels
-
la fracture numérique dans certaines familles...
La position du SNUDI-FO reste la même : on fait ce qu'on peut, quand on le peut, avec les moyens dont on dispose.
Nul-le n'est tenu-e de communiquer avec son téléphone personnel, de devoir divulguer son numéro pour recevoir des SMS. Ce serait exposer inutilement les personnels au harcèlement, aux coups de fils impromptus hors temps de travail.
En cas de doute, de question, de consignes abusives, adressez-vous à vos délégué-es du SNUDI-FO.
Vos délégué-es de secteur SNUDI-FO restent à votre entière disposition y compris durant les vacances.
Les vacances militantes !
Prenez soin de vous et de vos proches.
Adhérer pour 2020 au SNUDI-FO, c'est réellement défendre les postes, les salaires, les conditions de travail et les retraites !
Adhérez via PayPal : nous ne pouvons pas nous rendre dans les bureaux F.O pour y retirer le courrier. Ils sont bien sûr fermés.
Vacances apprenantes : encore culpabiliser l'Ecole et ses enseignant-es !
Dans la logique du « en même temps » qui permet de dire dans une même phrase tout et son contraire, le Ministère lance les « vacances apprenantes ».
La crise sanitaire permet de se rendre compte que l'hôpital a été sacrifié sur l'autel de la rentabilité.
La crise sanitaire permet à la hiérarchie de se rendre compte que 15% des français vivent sous le seuil de pauvreté (un peu plus de 20% dans le Pas-de-Calais, cinquième département le plus pauvre de France métropolitaine selon l'INSEE). Avec bien sûr les conséquences pour nos élèves et leurs familles : fracture numérique, difficultés d'accompagnement...
Le travail durant les vacances ne résoudra pas précarité et fracture numérique !
La formulation "ne laissons personne au bord du chemin" vise à nous culpabiliser alors que depuis 4 semaines chacun se démène avec son matériel personnel et sa situation particulière, parfois difficile.
Ce genre de pratique culpabilisante est tout bonnement scandaleux !
L’École et ses enseignant-es doivent-ils (encore) résoudre un problème qu'ils n'ont pas créé qui vient des injustices des politiques publiques ?
Creuser le fossé : c'est tout ce que peuvent permettre les « vacances apprenantes ».
Nos revendications restent prégnantes: des postes, des politiques publiques justes, des moyens de travailler avec des classes moins chargées, le respect de la liberté pédagogique.
En cas de pression, n'hésitez pas à contacter vos délégués SNUDI-FO, y compris durant les vacances.
Direction : encore une promesse qui vole en éclat.
En hiver, le Ministre promet le gel des enquêtes, c'est de saison. Mais au printemps, c'est le dégel...
Le temps des promesses est révolu: certain-es ont pu croire que les conditions de travail des directeur-trices constituaient une préoccupation pour notre Ministère.
Hélas non. La crise sanitaire est non seulement une aubaine pour la déréglementation, mais elle est aussi génératrice d'enquêtes souvent chronophages et d'une utilité toute relative.
Histoire de s'assurer que les directeur-trices sont bien au travail...
Ces enquêtes ne peuvent pas avoir de caractère réglementaire.
Quand il s'agit de gérer les coups durs, on renvoie immédiatement à l'échelon local : toute la responsabilité pèse alors sur les directeur-trices. Les directeur-trices sont donc aptes à juger lesquelles de ces enquêtes sont indispensables à la bonne marche de l'école et lesquelles constituent une charge de travail inutile.
Lire le communiqué du SNUDI-FO ici
CTSD
Au CTM (Comité Technique Ministériel), les représentants Force Ouvrière n'ont cessé de réclamer l'abandon des fermetures, d'autant plus que la crise du Covid-19 nécessitera des moyens à la rentrée 2020.
Le Pas-de-Calais devait souffrir d'un retrait de 53 postes. Il n'y aura en fait aucun retrait d'emploi.
Néanmoins, les ouvertures à un endroit devront être compensées par des fermetures ailleurs. Ce n'est donc pas un abandon total des fermetures.
Nous avons été partiellement entendus. Partiellement, puisque le maintien n'améliorera pas la situation du remplacement, par exemple, qui a été très difficile cet hiver. Nous demandions l'abandon des fermetures.
Affaire à suivre aussi l'année prochaine: paierons-nous cash cette « largesse » en septembre 2021 ?
Le CTSD se tient le 17 avril. Vous en retrouverez le compte-rendu sur notre site.
Lire le communiqué "postes" ici
Force Ouvrière s'adresse à la Rectrice: nos revendications sont légitimes.
Une visioconférence s'est tenue avec la Rectrice jeudi 3 avril. Le SNUDI-FO a transmis à la Rectrice nombre de remontées de terrain et de revendications.
La Rectrice a reconnu qu'elles étaient légitimes et que certaines consignes posaient problème :
-
divulgation des numéros de téléphone des directeur-trices et/ou adjoint-es
-
la connexion depuis des outils personnels
-
la fracture numérique dans certaines familles...
La position du SNUDI-FO reste la même : on fait ce qu'on peut, quand on le peut, avec les moyens dont on dispose.
Nul-le n'est tenu-e de communiquer avec son téléphone personnel, de devoir divulguer son numéro pour recevoir des SMS. Ce serait exposer inutilement les personnels au harcèlement, aux coups de fils impromptus hors temps de travail.
En cas de doute, de question, de consignes abusives, adressez-vous à vos délégué-es du SNUDI-FO.
Vos délégué-es de secteur SNUDI-FO restent à votre entière disposition y compris durant les vacances.
Les vacances militantes !
Prenez soin de vous et de vos proches.
Adhérer pour 2020 au SNUDI-FO, c'est réellement défendre les postes, les salaires, les conditions de travail et les retraites !
Adhérez via PayPal : nous ne pouvons pas nous rendre dans les bureaux F.O pour y retirer le courrier. Ils sont bien sûr fermés.
Notre santé d'abord !
Pas de République sans Service Public. C'était le leitmotiv de Force Ouvrière lors des élections professionnelles de 2014 au terme desquelles FO restait première organisation de la Fonction Publique d’État.
Ce slogan revendicatif sonnait comme un avertissement, qui hélas n'a été entendu par aucun gouvernement.
Aujourd'hui les « premiers de corvées » : soignant-es, agents d'entretien hospitaliers, postiers, enseignant-es, salarié-es de la grande distribution, « la France du SMIC » comme l'appelle Lenglet l'économiste cathodique, est envoyée au casse-pipe sans protection, sans dépistage. Masques inutiles hier (il n'y en avait pas), obligatoires demain (il y en aura peut-être), le gouvernement court sans ligne directrice comme un canard sans tête.
La Fédération FO de l'enseignement exige masques homologués, serviettes jetables, gel hydro-alcoolique ou savon et nettoyage des locaux toutes les deux heures dans le cas d'accueil d'enfants de soignant-es ou autres catégories concernées. Elle exige aussi le dépistage systématique chez ces personnels comme le préconise l'OMS.
Aujourd'hui le dépistage "ne servirait à rien". Évidemment, on n'a pas de test. Demain, sera-t-il lui aussi obligatoire ?
Lire à droite de la page l'avis émis par FO et adopté par FO / FSU
Nous exigeons aussi une rationalisation des déplacements et des appels de volontaires. Un cas nous a été rapporté : il était question d'envoyer deux enseignantes pour accueillir un élève !
De tels dysfonctionnements doivent nous être rapportés afin que nous en informions le DASEN ! Volontaires, oui ! Utilisé-es sans discernement, non !
CTSD / Carte Scolaire
Le SNUDI-FO 62 a interpellé les autorités sur la question des suppressions de postes et du nécessaire report des CTSD.
Le groupe de travail est prévu le 10 avril, le CTSD entérinant les ouvertures / fermetures le 17 avril, en visioconférence, bien entendu.
Il est encore temps pour télécharger la fiche de suivi de votre école ici
A l'heure où ni les collègues, ni es parents, ni les maires ne sont joignables, il est impossible de supprimer des postes pour Force Ouvrière.
D'autre part, les représentants des organisations syndicales ne peuvent faire un travail aussi efficace de défense des écoles par visioconférence et sans pouvoir rencontrer les collègues.
Pour finir, il est évident que nos élèves auront besoin de tous les moyens disponibles pour la rentrée 2021 après la période de fermeture des écoles.
L'abandon des fermetures pour les municipalités de moins de 5000 habitants doit être généralisé !
Effet d'aubaine.
Par temps de Corona, que croyez-vous qu'il arrivât ?
Premier temps : le Code du Travail démantelé. La « loi sanitaire » qui permet de légiférer de manière anti-démocratique porte le temps de travail dans certains secteurs à 60 heures et les congés ou RTT peuvent être imposés durant le confinement. Cette loi peut rester en vigueur jusque fin décembre 2020 « si les circonstances l'exigent » ! Le fait du Prince !
Deuxième temps : une note indique que les instances (CAP, CTSD) peuvent réglementairement se tenir en visioconférence, rendant extrêmement compliquée l'intervention des syndicats pour préserver les postes.
Troisième temps : le bac est liquidé au profit du contrôle continu. FO est opposée à ce bac local qui ne pèsera pas la même chose en fonction de l'établissement d'obtention et qui organise de fait un tri social.
Lire ici le communiqué fédéral
Ceux qui appellent aujourd'hui à l'unité nationale sont les mêmes qui en catimini détruisent un peu plus les droits, les statuts et la représentation du personnel. Les revendications restent intactes et plus que jamais d'actualité.
Remédiation pendant les vacances ? Tout le monde a besoin de souffler !
Celles et ceux qui parmi nous préparent, corrigent et élaborent quotidiennement des travaux adaptés en fonction des élèves, de leurs besoin, de leurs possibilités matérielles, de la disponibilté de laurs parents le savent : le travail est fait et il est chronophage.
Les directrices et directeurs qui quotidiennement répondent aux parents, aux IEN, aux enquêtes parfois inutiles aux visioconférences sans connexion ne sont pas en vacances contrairement à ce que croit S. N'Diaye.
Les CPC qui multiplient les idées d'activité, les propositions de séquence et autres sitographies utiles pour nous faire gagner du temps sont au travail !
Les élèves enfin, placés dans une situation anxiogène et inédite, tributaires de matériel et de la disponibilité de leurs parents doivent pouvoir se reposer.
Cette proposition ministérielle marque le caractère définitivement « hors-sol » de la hiérarchie qui ignore la réalité du travail des enseignant-es, quel que soit leur poste, et la réalité de la vie des familles de salarié-es les plus modestes ou les plus exposé-es.
CUI / AESH
Dans certains départements, les Recteurs ou DASEN profitent de la crise sanitaire pour ne pas renouveler les contrats des AESH.
Notre département échappe à ce passage en force inadmissible. N'hésitez pas à faire appel au SNUDI-FO en cas de problème.
Stages
Un des scenarii possibles est la réouverture des écoles le 4 mai indiquait le Ministre...Rien n'est moins sûr. Cependant, nous nous devons de nous tenir prêts si cette date s'avérait tenable.
Si certains de nos stages sont supprimés, y compris celui d'Arras les 4 et 5 mai (même dans le meilleur des cas, nous doutons que la reprise de la classe se fasse en stage et que les locaux soient immédiatement disponibles), d'autres restent accessibles sous réserve de réouverture des écoles, évidemment.
Attention : il faut informer votre IEN un mois à l'avance ! Inscription en laissant vos numéro et courriel au 06.13.77.43.84
-
connaître ses droits
à Calais les lundi 18 et mardi 19 mai, à l'Union Locale FO de Calais
à Saint-Omer les lundi 18 et mardi 19 juin, à la Bourse du Travail
-
direction : les dangers d'un statut
à Calais le lundi 11 mai, à l'Union Locale FO de Calais
à Lens le mardi 12 mai, à l'Union Départementale FO de Lens
à Saint-Omer le vendredi 15 mai, à la Bourse du Travail
Notre santé d'abord !
Pas de République sans Service Public. C'était le leitmotiv de Force Ouvrière lors des élections professionnelles de 2014 au terme desquelles FO restait première organisation de la Fonction Publique d’État.
Ce slogan revendicatif sonnait comme un avertissement, qui hélas n'a été entendu par aucun gouvernement.
Aujourd'hui les « premiers de corvées » : soignant-es, agents d'entretien hospitaliers, postiers, enseignant-es, salarié-es de la grande distribution, « la France du SMIC » comme l'appelle Lenglet l'économiste cathodique, est envoyée au casse-pipe sans protection, sans dépistage. Masques inutiles hier (il n'y en avait pas), obligatoires demain (il y en aura peut-être), le gouvernement court sans ligne directrice comme un canard sans tête.
La Fédération FO de l'enseignement exige masques homologués, serviettes jetables, gel hydro-alcoolique ou savon et nettoyage des locaux toutes les deux heures dans le cas d'accueil d'enfants de soignant-es ou autres catégories concernées. Elle exige aussi le dépistage systématique chez ces personnels comme le préconise l'OMS.
Aujourd'hui le dépistage "ne servirait à rien". Évidemment, on n'a pas de test. Demain, sera-t-il lui aussi obligatoire ?
Lire à droite de la page l'avis émis par FO et adopté par FO / FSU
Nous exigeons aussi une rationalisation des déplacements et des appels de volontaires. Un cas nous a été rapporté : il était question d'envoyer deux enseignantes pour accueillir un élève !
De tels dysfonctionnements doivent nous être rapportés afin que nous en informions le DASEN ! Volontaires, oui ! Utilisé-es sans discernement, non !
CTSD / Carte Scolaire
Le SNUDI-FO 62 a interpellé les autorités sur la question des suppressions de postes et du nécessaire report des CTSD.
Le groupe de travail est prévu le 10 avril, le CTSD entérinant les ouvertures / fermetures le 17 avril, en visioconférence, bien entendu.
Il est encore temps pour télécharger la fiche de suivi de votre école ici
A l'heure où ni les collègues, ni es parents, ni les maires ne sont joignables, il est impossible de supprimer des postes pour Force Ouvrière.
D'autre part, les représentants des organisations syndicales ne peuvent faire un travail aussi efficace de défense des écoles par visioconférence et sans pouvoir rencontrer les collègues.
Pour finir, il est évident que nos élèves auront besoin de tous les moyens disponibles pour la rentrée 2021 après la période de fermeture des écoles.
L'abandon des fermetures pour les municipalités de moins de 5000 habitants doit être généralisé !
Effet d'aubaine.
Par temps de Corona, que croyez-vous qu'il arrivât ?
Premier temps : le Code du Travail démantelé. La « loi sanitaire » qui permet de légiférer de manière anti-démocratique porte le temps de travail dans certains secteurs à 60 heures et les congés ou RTT peuvent être imposés durant le confinement. Cette loi peut rester en vigueur jusque fin décembre 2020 « si les circonstances l'exigent » ! Le fait du Prince !
Deuxième temps : une note indique que les instances (CAP, CTSD) peuvent réglementairement se tenir en visioconférence, rendant extrêmement compliquée l'intervention des syndicats pour préserver les postes.
Troisième temps : le bac est liquidé au profit du contrôle continu. FO est opposée à ce bac local qui ne pèsera pas la même chose en fonction de l'établissement d'obtention et qui organise de fait un tri social.
Lire ici le communiqué fédéral
Ceux qui appellent aujourd'hui à l'unité nationale sont les mêmes qui en catimini détruisent un peu plus les droits, les statuts et la représentation du personnel. Les revendications restent intactes et plus que jamais d'actualité.
Remédiation pendant les vacances ? Tout le monde a besoin de souffler !
Celles et ceux qui parmi nous préparent, corrigent et élaborent quotidiennement des travaux adaptés en fonction des élèves, de leurs besoin, de leurs possibilités matérielles, de la disponibilté de laurs parents le savent : le travail est fait et il est chronophage.
Les directrices et directeurs qui quotidiennement répondent aux parents, aux IEN, aux enquêtes parfois inutiles aux visioconférences sans connexion ne sont pas en vacances contrairement à ce que croit S. N'Diaye.
Les CPC qui multiplient les idées d'activité, les propositions de séquence et autres sitographies utiles pour nous faire gagner du temps sont au travail !
Les élèves enfin, placés dans une situation anxiogène et inédite, tributaires de matériel et de la disponibilité de leurs parents doivent pouvoir se reposer.
Cette proposition ministérielle marque le caractère définitivement « hors-sol » de la hiérarchie qui ignore la réalité du travail des enseignant-es, quel que soit leur poste, et la réalité de la vie des familles de salarié-es les plus modestes ou les plus exposé-es.
CUI / AESH
Dans certains départements, les Recteurs ou DASEN profitent de la crise sanitaire pour ne pas renouveler les contrats des AESH.
Notre département échappe à ce passage en force inadmissible. N'hésitez pas à faire appel au SNUDI-FO en cas de problème.
Stages
Un des scenarii possibles est la réouverture des écoles le 4 mai indiquait le Ministre...Rien n'est moins sûr. Cependant, nous nous devons de nous tenir prêts si cette date s'avérait tenable.
Si certains de nos stages sont supprimés, y compris celui d'Arras les 4 et 5 mai (même dans le meilleur des cas, nous doutons que la reprise de la classe se fasse en stage et que les locaux soient immédiatement disponibles), d'autres restent accessibles sous réserve de réouverture des écoles, évidemment.
Attention : il faut informer votre IEN un mois à l'avance ! Inscription en laissant vos numéro et courriel au 06.13.77.43.84
-
connaître ses droits
à Calais les lundi 18 et mardi 19 mai, à l'Union Locale FO de Calais
à Saint-Omer les lundi 18 et mardi 19 juin, à la Bourse du Travail
-
direction : les dangers d'un statut
à Calais le lundi 11 mai, à l'Union Locale FO de Calais
à Lens le mardi 12 mai, à l'Union Départementale FO de Lens
à Saint-Omer le vendredi 15 mai, à la Bourse du Travail
L'inFO du 31 mars 2020
Le Ministre l'avait dit solennellement sur France-Info, « étendre le dispositif d'accueil à trop de salarié-es reviendrait à remettre en cause le principe même du confinement ».
Sans surprise, après l'extension aux professionnel-les des IME, MECS...(voir notre Flash InFO précédent), le dispositif est aujourd'hui étendu aux gendarmes, policiers et pompiers professionnels alors qu'E. Philippe annonce la semaine la plus difficile, la plus dangereuse et anxiogène.
Encore une consigne balayée...
On se demande quelle extension interviendra prochainement qui nécessitera une mobilisation massive des enseignant-es en présentiel alors que nous n'avons toujours aucune garantie sur la mise à disposition de masques homologués, de serviettes jetables et de gel hydro-alcoolique pour les PE volontaires.
Dans d'autres académies, les DASEN sollicitent d'ores et déjà des volontaires pour les vacances de printemps...
Dernière nouvelle : pas de suppression en milieu rural, sans l'accord du Maire...le Ministre tiendra-t-il cet engagement ?
Le SNUDI-FO garde le cap revendicatif : aucune suppression ni en milieu rural, ni ailleurs, et report des CTSD.
Lire ici le courrier de notre fédération au Ministre
Le SNUDI-FO s'est adressé aux autres organisations syndicales afin d'avoir une position commune sur le report du CTSD*.
* rappel : le CTSD est l'instance qui décide les ouvertures mais surtout les fermetures de classes.
Accueil des élèves, quoi de neuf ?
De nouvelles catégories de salarié-es peuvent donc bénéficier de l'accueil à l'école :
-
policiers, gendarmes, pompiers professionnels.
Cet accueil est confié à des personnels volontaires et si les deux parents sont concernés. Référez vous à nos mails précédents pour plus de détails.
Mouvement 2020.
La circulaire est arrivée. Les changements sont peu nombreux. La bonification de barème pour les personnels porteurs de handicap s'élève à 500 points contre 70 les années précédentes. Il s'agit d'une harmonisation nationale.
Ainsi, les bonifications discutées lors des anciennes commissions paritaires sont rayées d'un trait de plume.
Retrouvez la circulaire sur notre site
Le département conserve 11 zones pour les affectations hors vœux et 3 mugs (désignation officielle, sic...) « enseignant », « remplaçant » et « ASH ».
Le SNUDI-FO conteste cette possibilité d'extension des vœux et la nomination à titre définitif sur des postes non-demandés.
Le serveur ouvrira le 27 avril et fermera le 11 mai à midi. Comme les années précédentes, n'attendez pas la dernière matinée, vous vous exposez à des problèmes de connexion et donc à une impossibilité de modifier ou formuler vos vœux ! (ça arrive chaque année, hélas...)
Exclu comme toutes les autres organisations syndicales des CAPD, le SNUDI-FO garde son cap revendicatif en demandant :
-
la fin de l'extension géographique des vœux et des postes de titulaires départementaux où l'on n'est en fait titulaire de rien
-
la fin du profilage des postes de direction en REP, REP+ pour les écoles de 10 classes et plus
-
la fin du « sur-profilage des postes » en ASH qui dévalorise le diplôme
-
une deuxième phase informatisée
-
pas de nomination de personnels non-volontaires et non-titrés sur les postes ASH
-
la distinction entre poste élémentaire et maternelle afin que des collègues postulant sur un poste en maternelle ne se retrouvent pas sur un CM, ou inversement.
-
la possibilité d'implanter le poste de direction sur de la maternelle en cas de direction d'école primaire
-
la diminution à 50 km de la bonification pour éloignement du domicile.
-
l'extension de la bonification aux communes limitrophes pour les victimes de fermeture en milieu rural car la priorité dans une commune n'a aucun sens dans un village ou un RPI
Les Cités Educatives : un lieu de déréglementation.
Pour le SNUDI-FO, ces Cités Éducatives cassent notre statut.
Comme vous avez pu le lire dans la circulaire « Mouvement », les postes en Cités Éducatives à Calais, Boulogne, Lens et Arras sont assortis d'une « fiche de poste », sorte de « contrat de missions» que le-la PE s'engage à respecter en y postulant.
A la clé, l'inflation des missions des PE, qui, en dehors de leur cœur de métier, vont devoir résoudre tous les problèmes sociétaux jusque là non solutionnés par les élu-es, quel que soit leur niveau, local ou national !
Au cœur du dispositif : placer ces cités sous la tutelle des territoires (donc des élu-es), en totale contradiction avec notre statut qui nous garantit l'indépendance, quelle que soit l'obédience des élu-es en place.
L'évaluation des PE affecté-es dans ces structures se fera sur ces missions floues et étrangères à notre formation. Une aubaine pour en exclure certain-es au profit d'autres sur des critères subjectifs difficilement contrôlables : la porte ouverte à l'arbitraire dont on trouve les prémices dans l'évaluation PPCR (entente avec la mairie, les parents, la déontologie...).
Lire ici la position du SNUDI-FO (communiqué) sur les Cités Éducatives
Améliorer les apprentissages, c'est d'abord améliorer les conditions de travail...
-
diminution du nombre d'élèves par classe, quelle que soit la zone (rurale, éducation prioritaire...) par une dotation en postes correspondant aux besoins
-
amélioration des décharges de direction
-
amélioration du remplacement
Nous ne pourrons pas tenir les stages mouvement se déroulant durant la période de confinement. Vous pouvez cependant joindre vos délégué-es pour toute information.
Sur les questions du mouvement : Lucie Rozanès (06.86.45.00.25), Adam Bricard (06.13.77.43.84), Marie-Laure Marchand (06.85.89.75.26)
Vos délégués de secteur SNUDI-FO restent à votre entière disposition.
Prenez soin de vous et de vos proches. A très bientôt en RIS, en stage et lors de nos tournées d'école.
L'inFO du 31 mars 2020
Le Ministre l'avait dit solennellement sur France-Info, « étendre le dispositif d'accueil à trop de salarié-es reviendrait à remettre en cause le principe même du confinement ».
Sans surprise, après l'extension aux professionnel-les des IME, MECS...(voir notre Flash InFO précédent), le dispositif est aujourd'hui étendu aux gendarmes, policiers et pompiers professionnels alors qu'E. Philippe annonce la semaine la plus difficile, la plus dangereuse et anxiogène.
Encore une consigne balayée...
On se demande quelle extension interviendra prochainement qui nécessitera une mobilisation massive des enseignant-es en présentiel alors que nous n'avons toujours aucune garantie sur la mise à disposition de masques homologués, de serviettes jetables et de gel hydro-alcoolique pour les PE volontaires.
Dans d'autres académies, les DASEN sollicitent d'ores et déjà des volontaires pour les vacances de printemps...
Dernière nouvelle : pas de suppression en milieu rural, sans l'accord du Maire...le Ministre tiendra-t-il cet engagement ?
Le SNUDI-FO garde le cap revendicatif : aucune suppression ni en milieu rural, ni ailleurs, et report des CTSD.
Lire ici le courrier de notre fédération au Ministre
Le SNUDI-FO s'est adressé aux autres organisations syndicales afin d'avoir une position commune sur le report du CTSD*.
* rappel : le CTSD est l'instance qui décide les ouvertures mais surtout les fermetures de classes.
Accueil des élèves, quoi de neuf ?
De nouvelles catégories de salarié-es peuvent donc bénéficier de l'accueil à l'école :
-
policiers, gendarmes, pompiers professionnels.
Cet accueil est confié à des personnels volontaires et si les deux parents sont concernés. Référez vous à nos mails précédents pour plus de détails.
Mouvement 2020.
La circulaire est arrivée. Les changements sont peu nombreux. La bonification de barème pour les personnels porteurs de handicap s'élève à 500 points contre 70 les années précédentes. Il s'agit d'une harmonisation nationale.
Ainsi, les bonifications discutées lors des anciennes commissions paritaires sont rayées d'un trait de plume.
Retrouvez la circulaire sur notre site
Le département conserve 11 zones pour les affectations hors vœux et 3 mugs (désignation officielle, sic...) « enseignant », « remplaçant » et « ASH ».
Le SNUDI-FO conteste cette possibilité d'extension des vœux et la nomination à titre définitif sur des postes non-demandés.
Le serveur ouvrira le 27 avril et fermera le 11 mai à midi. Comme les années précédentes, n'attendez pas la dernière matinée, vous vous exposez à des problèmes de connexion et donc à une impossibilité de modifier ou formuler vos vœux ! (ça arrive chaque année, hélas...)
Exclu comme toutes les autres organisations syndicales des CAPD, le SNUDI-FO garde son cap revendicatif en demandant :
-
la fin de l'extension géographique des vœux et des postes de titulaires départementaux où l'on n'est en fait titulaire de rien
-
la fin du profilage des postes de direction en REP, REP+ pour les écoles de 10 classes et plus
-
la fin du « sur-profilage des postes » en ASH qui dévalorise le diplôme
-
une deuxième phase informatisée
-
pas de nomination de personnels non-volontaires et non-titrés sur les postes ASH
-
la distinction entre poste élémentaire et maternelle afin que des collègues postulant sur un poste en maternelle ne se retrouvent pas sur un CM, ou inversement.
-
la possibilité d'implanter le poste de direction sur de la maternelle en cas de direction d'école primaire
-
la diminution à 50 km de la bonification pour éloignement du domicile.
-
l'extension de la bonification aux communes limitrophes pour les victimes de fermeture en milieu rural car la priorité dans une commune n'a aucun sens dans un village ou un RPI
Les Cités Educatives : un lieu de déréglementation.
Pour le SNUDI-FO, ces Cités Éducatives cassent notre statut.
Comme vous avez pu le lire dans la circulaire « Mouvement », les postes en Cités Éducatives à Calais, Boulogne, Lens et Arras sont assortis d'une « fiche de poste », sorte de « contrat de missions» que le-la PE s'engage à respecter en y postulant.
A la clé, l'inflation des missions des PE, qui, en dehors de leur cœur de métier, vont devoir résoudre tous les problèmes sociétaux jusque là non solutionnés par les élu-es, quel que soit leur niveau, local ou national !
Au cœur du dispositif : placer ces cités sous la tutelle des territoires (donc des élu-es), en totale contradiction avec notre statut qui nous garantit l'indépendance, quelle que soit l'obédience des élu-es en place.
L'évaluation des PE affecté-es dans ces structures se fera sur ces missions floues et étrangères à notre formation. Une aubaine pour en exclure certain-es au profit d'autres sur des critères subjectifs difficilement contrôlables : la porte ouverte à l'arbitraire dont on trouve les prémices dans l'évaluation PPCR (entente avec la mairie, les parents, la déontologie...).
Lire ici la position du SNUDI-FO (communiqué) sur les Cités Éducatives
Améliorer les apprentissages, c'est d'abord améliorer les conditions de travail...
-
diminution du nombre d'élèves par classe, quelle que soit la zone (rurale, éducation prioritaire...) par une dotation en postes correspondant aux besoins
-
amélioration des décharges de direction
-
amélioration du remplacement
Nous ne pourrons pas tenir les stages mouvement se déroulant durant la période de confinement. Vous pouvez cependant joindre vos délégué-es pour toute information.
Sur les questions du mouvement : Lucie Rozanès (06.86.45.00.25), Adam Bricard (06.13.77.43.84), Marie-Laure Marchand (06.85.89.75.26)
Vos délégués de secteur SNUDI-FO restent à votre entière disposition.
Prenez soin de vous et de vos proches. A très bientôt en RIS, en stage et lors de nos tournées d'école.
Cacophonie générale...
Le Ministre ne tarit pas d'éloges aujourd'hui sur notre engagement. Si cette crise lui a ouvert les yeux, tant mieux. On attendra quand même confirmation une fois tous ces funestes événements derrière nous.
Notre DASEN lui-même nous a décerné des félicitations pour notre sens de la fraternité. Tant mieux. La devise de la République, nous la portons chaque jour, crise ou pas.
Derrière les louanges de circonstances, celle qui porte la parole du gouvernement a déclaré : « On ne va pas demander aux enseignants qui ne travaillent pas parce que les écoles sont fermées de traverser la France pour aller ramasser des fraises » (Sibeth N'Diaye, le 25 mars).
On ne peut pas penser qu'il s'agisse d'une « bêtise » qui aura échappé à une professionnelle aguerrie de la communication. C'est bel et bien la préparation du terrain pour un raccourcissement des vacances.
La confusion reste totale. Castaner indique vouloir un confinement "à l'italienne" (souple) qui fait de l'Italie le pays le plus touché en valeur absolue comme proportionnellement à sa population. D'un autre côté, les règles de circulation se durcissent, les PV pleuvent et Véran appelle au confinement le plus strict.
Le SNUDI-FO, avec la FSU et la CGT, entre autres (voir courrier) ne laissera pas un gouvernement responsable de la crise sanitaire par sa volonté de réduire les moyens alloués à l'hôpital public nous mettre en danger !
Accueil des élèves, quoi de neuf ?
La semaine dernière, le Ministre annonçait qu'étendre l'accueil des élèves reviendrait à remettre en cause le confinement. Depuis hier, c'est différent, de nouvelles catégories de salarié-es peuvent bénéficier de l'accueil à l'école :
-
personnels de l'ASE, des MECS et PMI ainsi que ceux assurant des AEMO (infirmier-es, travailleurs sociaux, médecins, sage-femmes, médecins, psychologues).
Citons de nouveau très précisément le Ministre :"si un personnel soignant a un conjoint qui peut garder l'enfant, nous lui demandons de ne pas l'amener". Vous pouvez demander les cartes professionnelles, fiches de paie et attestation sur l'honneur de ne pas pouvoir s'organiser autrement à ces parents. CE N'EST PAS UNE RUMEUR !
Cet accueil est confié à des personnels volontaires. Nous avons reçu nombre de messages de collègues qui disent subir des pressions de la part de collègues, de supérieur-es hiérarchiques pour se rendre disponibles. N'hésitez pas à nous contacter, nous ferons remonter toute interprétation abusive qui aurait comme conséquence de vous mettre sciemment en danger.
Indemnisation et présence à l'école.
Interrogé par le SNUDI-FO, l'Inspecteur d'Académie nous fait cette réponse par message du Secrétaire Général :
1/ S'agissant des agents qui assurent l'accueil des enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire et qui rempliraient cette mission dans une école autre que celle de leur rattachement administratif, les IEN leur établiront un ordre de mission qui permettra la prise en charge de leurs frais de déplacement. La procédure à suivre est la même que celle habituelle (gestion avec le service des frais de déplacement).
S'ils sont titulaires remplaçants, ce sont alors les règles d'indemnisation via l'ISSR qui s'appliquent.
2/ S'agissant de la présence possible d'enseignants au delà des heures scolaires, cela reste dans le cadre du volontariat et fera alors l'objet d'une rémunération.
Note : la hauteur de cette rémunération ne nous a pas été communiquée.
Le SNUDI-FO demande que l'accueil qui est fait de ces élèves sur base du volontariat le soit dans le plus strict respect des règles sanitaires : savon ou gel hydro-alcoolique, serviettes jetables, masques homologués.
C'est en ce sens que le SNUDI-FO s'est adressé à la Rectrice en lui demandant de préciser les montants indemnitaires (voir lien paragraphe suivant) et une garantie sanitaire.
Directrices et directeurs en première ligne : votre santé d'abord !
Rappel :
-
c'est l'IEN qui organise le service avec les enseignant-es volontaires
-
c'est à l'employeur (rectrice, DASEN) de garantir la sécurité des personnels et de fournir les moyens de protection
-
les directeur-trices n'ont pas à « désigner des volontaires »
-
les directeur-trices sont des PE comme les autres et sont à l'école sur la base du volontariat.
Plus que jamais, le SNUDI se félicite d'être opposé à un statut qui contraindrait les directeur-trices à prendre en charge la gestion de cette pandémie.
Affelnet et poursuite de scolarité : il ne va pas être aisé de communiquer avec les familles non connectées.
Donner son numéro personnel, son adresse postale, se déplacer à la Poste pour aller y acheter des timbres sur nos deniers personnels, se déplacer en Mairie pour y faire affranchir les courriers, se déplacer à l'école pour y passer les appels téléphoniques ou donner son numéro : autant d'initiatives qui ne peuvent être QUE du volontariat puisqu'elles multiplient les risques de contacts, les sorties et la divulgation d'informations personnelles, dont le numéro de téléphone.
Le SNUDI-FO est intervenu auprès de la Rectrice et des DASEN des deux départements pour signifier la difficulté de cette poursuite de scolarité et l'absence de tout cadrage et consignes garantissant la sécurité des personnels. On ne peut pas se contenter de « faites comme pour la poursuite de scolarité ».
Pour rappel, lorsque ce gouvernement a supprimé les aides administratives, certain-es directeur-trices militant-es ont purement et simplement boycotté Affelnet. Pas d'inquiétude, aucun élève ne s'est retrouvé sans affectation à la rentrée.
En ces temps difficiles, ON FAIT COMME ON PEUT. Nul-le n'est tenu-e à l'impossible et la priorité est de préserver nos santés, non de courir après des documents.
Faites nous remonter toute tentative de pression qui pourrait vous mettre sciemment en danger ! La FNEC-FP-FO s'est adressée à la Rectrice pour défendre nos droits et faire remonter vos remarques sur les injonctions irréalisables sans se mettre en danger.
Lire ici l'extrait "1er degré" du courrier de la FNEC 59/62 à la Rectrice
Le coronavirus, une aubaine pour démanteler le droit du travail.
Derrière "l'unité nationale" coronavirus est une aubaine pour ce gouvernement qui n'a qu'un objectif : presser les salarié-es jusqu'au bout et démanteler complètement le droit du travail.
La loi dite « d'urgence sanitaire » permet de légiférer par ordonnances sur le temps de travail (jusque 60h / semaine dans certains secteurs), les dates de congés (ne croyons pas que nous serons préservés !).
Elle remet en cause les libertés des salarié-es tout en faisant porter aux citoyens la responsabilité de la propagation du virus alors que c'est l'incurie du gouvernement qui en est l'origine. L'ex-ministre Buzyn n'a pas dit autre chose....
Le gouvernement est-il en guerre contre le Coronavirus ou contre les salarié-es de ce pays ? Une explication dans ce communiqué intersyndical venu d’Île-de-France.
Lire ici le communiqué de l'intersyndicale "Île de France"
Mouvement intra-départemental, c'est parti !
L'ouverture du serveur se fait du 31 mars au 14 avril.
A l'heure où nous rédigeons ces lignes, la circulaire n'a pas été envoyée.
Interrogé par les organisations syndicales en marge d'un CTSD second degré, M. Sürig, DASEN, a affirmé que cette circulaire serait quasiment la même que l'année passée.
Nous ne pourrons pas tenir les stages mouvement se déroulant durant la période de confinement, dont on peut penser qu'elle se prolongera au delà des quinze jours initialement annoncés.Vous pouvez cependant joindre vos délégué-es pour toute forme d'information.
Sur les questions du mouvement : Lucie Rozanès (06.86.45.00.25), Adam Bricard (06.13.77.43.84), Marie-Laure Marchand (06.85.89.75.26)
Cacophonie générale...
Le Ministre ne tarit pas d'éloges aujourd'hui sur notre engagement. Si cette crise lui a ouvert les yeux, tant mieux. On attendra quand même confirmation une fois tous ces funestes événements derrière nous.
Notre DASEN lui-même nous a décerné des félicitations pour notre sens de la fraternité. Tant mieux. La devise de la République, nous la portons chaque jour, crise ou pas.
Derrière les louanges de circonstances, celle qui porte la parole du gouvernement a déclaré : « On ne va pas demander aux enseignants qui ne travaillent pas parce que les écoles sont fermées de traverser la France pour aller ramasser des fraises » (Sibeth N'Diaye, le 25 mars).
On ne peut pas penser qu'il s'agisse d'une « bêtise » qui aura échappé à une professionnelle aguerrie de la communication. C'est bel et bien la préparation du terrain pour un raccourcissement des vacances.
La confusion reste totale. Castaner indique vouloir un confinement "à l'italienne" (souple) qui fait de l'Italie le pays le plus touché en valeur absolue comme proportionnellement à sa population. D'un autre côté, les règles de circulation se durcissent, les PV pleuvent et Véran appelle au confinement le plus strict.
Le SNUDI-FO, avec la FSU et la CGT, entre autres (voir courrier) ne laissera pas un gouvernement responsable de la crise sanitaire par sa volonté de réduire les moyens alloués à l'hôpital public nous mettre en danger !
Accueil des élèves, quoi de neuf ?
La semaine dernière, le Ministre annonçait qu'étendre l'accueil des élèves reviendrait à remettre en cause le confinement. Depuis hier, c'est différent, de nouvelles catégories de salarié-es peuvent bénéficier de l'accueil à l'école :
-
personnels de l'ASE, des MECS et PMI ainsi que ceux assurant des AEMO (infirmier-es, travailleurs sociaux, médecins, sage-femmes, médecins, psychologues).
Citons de nouveau très précisément le Ministre :"si un personnel soignant a un conjoint qui peut garder l'enfant, nous lui demandons de ne pas l'amener". Vous pouvez demander les cartes professionnelles, fiches de paie et attestation sur l'honneur de ne pas pouvoir s'organiser autrement à ces parents. CE N'EST PAS UNE RUMEUR !
Cet accueil est confié à des personnels volontaires. Nous avons reçu nombre de messages de collègues qui disent subir des pressions de la part de collègues, de supérieur-es hiérarchiques pour se rendre disponibles. N'hésitez pas à nous contacter, nous ferons remonter toute interprétation abusive qui aurait comme conséquence de vous mettre sciemment en danger.
Indemnisation et présence à l'école.
Interrogé par le SNUDI-FO, l'Inspecteur d'Académie nous fait cette réponse par message du Secrétaire Général :
1/ S'agissant des agents qui assurent l'accueil des enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire et qui rempliraient cette mission dans une école autre que celle de leur rattachement administratif, les IEN leur établiront un ordre de mission qui permettra la prise en charge de leurs frais de déplacement. La procédure à suivre est la même que celle habituelle (gestion avec le service des frais de déplacement).
S'ils sont titulaires remplaçants, ce sont alors les règles d'indemnisation via l'ISSR qui s'appliquent.
2/ S'agissant de la présence possible d'enseignants au delà des heures scolaires, cela reste dans le cadre du volontariat et fera alors l'objet d'une rémunération.
Note : la hauteur de cette rémunération ne nous a pas été communiquée.
Le SNUDI-FO demande que l'accueil qui est fait de ces élèves sur base du volontariat le soit dans le plus strict respect des règles sanitaires : savon ou gel hydro-alcoolique, serviettes jetables, masques homologués.
C'est en ce sens que le SNUDI-FO s'est adressé à la Rectrice en lui demandant de préciser les montants indemnitaires (voir lien paragraphe suivant) et une garantie sanitaire.
Directrices et directeurs en première ligne : votre santé d'abord !
Rappel :
-
c'est l'IEN qui organise le service avec les enseignant-es volontaires
-
c'est à l'employeur (rectrice, DASEN) de garantir la sécurité des personnels et de fournir les moyens de protection
-
les directeur-trices n'ont pas à « désigner des volontaires »
-
les directeur-trices sont des PE comme les autres et sont à l'école sur la base du volontariat.
Plus que jamais, le SNUDI se félicite d'être opposé à un statut qui contraindrait les directeur-trices à prendre en charge la gestion de cette pandémie.
Affelnet et poursuite de scolarité : il ne va pas être aisé de communiquer avec les familles non connectées.
Donner son numéro personnel, son adresse postale, se déplacer à la Poste pour aller y acheter des timbres sur nos deniers personnels, se déplacer en Mairie pour y faire affranchir les courriers, se déplacer à l'école pour y passer les appels téléphoniques ou donner son numéro : autant d'initiatives qui ne peuvent être QUE du volontariat puisqu'elles multiplient les risques de contacts, les sorties et la divulgation d'informations personnelles, dont le numéro de téléphone.
Le SNUDI-FO est intervenu auprès de la Rectrice et des DASEN des deux départements pour signifier la difficulté de cette poursuite de scolarité et l'absence de tout cadrage et consignes garantissant la sécurité des personnels. On ne peut pas se contenter de « faites comme pour la poursuite de scolarité ».
Pour rappel, lorsque ce gouvernement a supprimé les aides administratives, certain-es directeur-trices militant-es ont purement et simplement boycotté Affelnet. Pas d'inquiétude, aucun élève ne s'est retrouvé sans affectation à la rentrée.
En ces temps difficiles, ON FAIT COMME ON PEUT. Nul-le n'est tenu-e à l'impossible et la priorité est de préserver nos santés, non de courir après des documents.
Faites nous remonter toute tentative de pression qui pourrait vous mettre sciemment en danger ! La FNEC-FP-FO s'est adressée à la Rectrice pour défendre nos droits et faire remonter vos remarques sur les injonctions irréalisables sans se mettre en danger.
Lire ici l'extrait "1er degré" du courrier de la FNEC 59/62 à la Rectrice
Le coronavirus, une aubaine pour démanteler le droit du travail.
Derrière "l'unité nationale" coronavirus est une aubaine pour ce gouvernement qui n'a qu'un objectif : presser les salarié-es jusqu'au bout et démanteler complètement le droit du travail.
La loi dite « d'urgence sanitaire » permet de légiférer par ordonnances sur le temps de travail (jusque 60h / semaine dans certains secteurs), les dates de congés (ne croyons pas que nous serons préservés !).
Elle remet en cause les libertés des salarié-es tout en faisant porter aux citoyens la responsabilité de la propagation du virus alors que c'est l'incurie du gouvernement qui en est l'origine. L'ex-ministre Buzyn n'a pas dit autre chose....
Le gouvernement est-il en guerre contre le Coronavirus ou contre les salarié-es de ce pays ? Une explication dans ce communiqué intersyndical venu d’Île-de-France.
Lire ici le communiqué de l'intersyndicale "Île de France"
Mouvement intra-départemental, c'est parti !
L'ouverture du serveur se fait du 31 mars au 14 avril.
A l'heure où nous rédigeons ces lignes, la circulaire n'a pas été envoyée.
Interrogé par les organisations syndicales en marge d'un CTSD second degré, M. Sürig, DASEN, a affirmé que cette circulaire serait quasiment la même que l'année passée.
Nous ne pourrons pas tenir les stages mouvement se déroulant durant la période de confinement, dont on peut penser qu'elle se prolongera au delà des quinze jours initialement annoncés.Vous pouvez cependant joindre vos délégué-es pour toute forme d'information.
Sur les questions du mouvement : Lucie Rozanès (06.86.45.00.25), Adam Bricard (06.13.77.43.84), Marie-Laure Marchand (06.85.89.75.26)
Un geste militant : faites tourner cette lettre d'info, notre liste de diffusion académique est en cours d'actualisation !
Injonctions, contrôle et télétravail : mise au point.
Alors que les déclarations du Ministre appellent à « une totale confiance et bienveillance », les injonctions et tentatives de contrôle obsessionnel pleuvent en dehors du tout cadre réglementaire et sanitaire.
Un petit rappel des règles concernant le télé-travail et la liberté pédagogique s'impose.
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notre télé-travail échappe à tout cadre réglementaire. Rappelons que le décret n° 2016-151 du 11 février 2016 fixe les modalités et les conditions de mise en œuvre du télétravail dans la Fonction publique. Ces textes indiquent que doivent être respectés notamment le volontariat de l’agent, la fourniture de matériel, l’organisation du travail.
Nous n'avons jamais été équipés de matériel de téléphonie ou informatique, ni reçu de prime pour ce faire, rien ne nous oblige à posséder un pc, une connexion internet ni même un téléphone.
Sur le temps de travail, rappelons qu’on ne peut exiger des PE, comme on l’a lu, qu’ils se connectent (quand ils le pourront) pendant, et au-delà de leur emploi du temps habituel. D’autant que la conception d’activités pédagogiques à distance est un travail supplémentaire. Il n'est pas question que l'emploi de technologies numériques soient l'occasion de flicage en contradiction avec les préconisations de la CNIL ou de non respect de la liberté pédagogique.
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on utilise nos outils personnels (ordinateurs, téléphones) et on utilise les ressources pédagogiques que l'on veut. Nous sommes confinés comme toute la population et beaucoup d'entre nous partagent leur connexion et leur matériel avec un-e conjoint-e, des enfants...Pas de site informatique dans nos habitations.
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on se connecte quand on peut ou quand on veut. Citons ici M. Sürig, DASEN : « Bien évidemment, ces modalités de travail à distance doivent faire l'objet d'une concertation pour tenir compte notamment des contraintes spécifiques (situations de fragilité, garde d'enfants, qualité de l'environnement informatique et de la connexion, missions habituelles ne pouvant être réalisées à distance, etc.). L'intérêt premier du service public de l'éducation doit ici se concilier avec la situation personnelle des agents, avec bon sens, pragmatisme et souplesse respective ». Donc, pas de distanciel à heure fixe bien évidemment.
Quid des personnels volontaires dans les écoles ?
RAPPEL : les enfants que l'on accueille sont ceux :
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des personnels des établissements publics et privés de santé : hôpitaux, cliniques, centres de santé...
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des personnels des établissements médico-sociaux accueillant personnes âgées et/ou handicapées
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des professionnels « de ville » : médecins, infirmiers, aide-soignants, ambulanciers, auxiliaires de vie
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personnels de l'ARS.
Citons très précisément le Ministre :"si un personnel soignant a un conjoint qui peut garder l'enfant, nous lui demandons de ne pas l'amener". Vous pouvez demander les cartes professionnelles, fiches de paie et attestation sur l'honneur de ne pas pouvoir s'organiser autrement à ces parents. CE N'EST PAS UNE RUMEUR !
Des collègues nous ont informés que certains parents soignants dont le conjoint est sans emploi ou confiné sans problème particulier ou télé-travail demandent que l'on garde leurs enfants. C'est nous mettre en danger délibérément en multipliant les élèves accueillis, les contacts et les déplacements.
Indemnisation et présence à l'école.
Interrogé par le SNUDI-FO, l'Inspecteur d'Académie nous fait cette réponse par message du Secrétaire Général :
1/ S'agissant des agents qui assurent l'accueil des enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire et qui rempliraient cette mission dans une école autre que celle de leur rattachement administratif, les IEN leur établiront un ordre de mission qui permettra la prise en charge de leurs frais de déplacement. La procédure à suivre est la même que celle habituelle (gestion avec le service des frais de déplacement).
S'ils sont titulaires remplaçants, ce sont alors les règles d'indemnisation via l'ISSR qui s'appliquent.
2/ S'agissant de la présence possible d'enseignants au delà des heures scolaires, cela reste dans le cadre du volontariat et fera alors l'objet d'une rémunération.
Note : la hauteur de cette rémunération ne nous a pas été communiquée.
Le SNUDI-FO demande que l'accueil qui est fait de ces élèves sur base du volontariat le soit dans le plus strict respect des règles sanitaires : savon ou gel hydro-alcoolique, serviettes jetables, masques homologués.
Lire ici le communiqué de Force Ouvrière
Quelques conseils du SNUDI-FO.
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Notre employeur nous a fourni une adresse professionnelle pour faciliter les échanges administratifs et hiérarchiques. Il nous a ôté la possibilité de rediriger les messages vers une boîte personnelle pour éviter les virus (encore !) et pollutions électroniques. Ne l'utilisez pas pour communiquer avec des parents ! C'est la porte ouverte aux spams et autres courriers indésirables. Si vous voulez communiquer avec les parents, préférez une adresse que vous supprimerez après cette période de confinement.
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Évitez de vous filmer, donnant des consignes ou conseils à vos élèves. Vous éviterez ainsi de vous retrouver sur les réseaux sociaux « à votre insu ».
-
Si vous voulez appeler des parents, faites-le en masquant votre numéro. Quelques collègues nous disent déjà regretter amèrement d'avoir communiqué leur numéro...
Directrices et directeurs en première ligne.
Rappelons ici que
-
c'est l'IEN qui organise le service avec les enseignant-es volontaires
-
c'est à l'employeur (rectrice, DASEN) de garantir la sécurité des personnels et de fournir les moyens de protection
-
les directeur-trices n'ont pas à « désigner des volontaires »
-
les directeur-trices sont des PE comme les autres et sont à l'école sur la base du volontariat. Plus que jamais, le SNUDI se félicite d'être opposé à un statut qui contraindrait les directeur-trices à prendre en charge la gestion de cette pandémie.
Dernières infos.
Loi d'urgence sanitaire : Pénicaud annonce que 6 jours de ce confinement pourront être pris par l'employeur sur le temps de congés. Elle annonce également que certains secteurs pourront déroger aux 35 heures.
Coronavirus ? Une aubaine pour les fossoyeurs du Code du Travail et non pas un grand moment de solidarité nationale !
Lire ici le communiqué de la FNEC-FP-FO
Blanquer estime que la reprise du travail dans les écoles pourrait se faire probablement le 4 mai. Pour l'instant, il exclut une modification des vacances (France Info, le 22 mars). Mais des messages contradictoires émanent de membres du gouvernement, laissant planer le doute.
Jour de carence : après d'interminables tergiversations, il est suspendu durant la période de confinement.
Lire ici le communiqué intersyndical
Les revendications demeurent.
A l'heure où les Ministres de la Santé ou de l’Éducation Nationale, le Président communiquent avec quasi la larme à l’œil sur l'honneur et le dévouement du Service Public, nous n’oublions pas que c'est avec surdité et violence que nos revendications ont été accueillies.
N'oublions pas qu'après les louanges parce qu'on a besoin de nous, reviendront les insultes et le mépris.
La politique anti-fonctionnaires et anti-service public de suppression des effectifs, des postes, des lits, des crédits alloués à la recherche ont précipité le pays dans le chaos à la première crise sanitaire.
Nous sommes exceptionnels mais partout en France des CTSD se tiennent en visio-conférence, parfois dans des conditions dantesques, sans que les délégué-es du personnel ne puissent y intervenir correctement et défendre les écoles frappées de suppressions.
Ne nous leurrons pas, les réformes sont suspendues (et nous nous en félicitons parce qu'avec les syndicats revendicatifs, nous l'avions demandé) mais pas enterrées. Demain, il faudra nous dé-confiner pour reprendre ce que l'on nous a volé : pensions, retraites, postes, démocratie...et les applaudissements aux fenêtres ne suffiront pas.
Vos délégués de secteur SNUDI-FO restent à votre entière disposition.
Prenez soin de vous et de vos proches. Nous avons hâte de vous retrouver en RIS, en stage et lors de nos tournées d'école.
Un geste militant : faites tourner cette lettre d'info, notre liste de diffusion académique est en cours d'actualisation !
Injonctions, contrôle et télétravail : mise au point.
Alors que les déclarations du Ministre appellent à « une totale confiance et bienveillance », les injonctions et tentatives de contrôle obsessionnel pleuvent en dehors du tout cadre réglementaire et sanitaire.
Un petit rappel des règles concernant le télé-travail et la liberté pédagogique s'impose.
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notre télé-travail échappe à tout cadre réglementaire. Rappelons que le décret n° 2016-151 du 11 février 2016 fixe les modalités et les conditions de mise en œuvre du télétravail dans la Fonction publique. Ces textes indiquent que doivent être respectés notamment le volontariat de l’agent, la fourniture de matériel, l’organisation du travail.
Nous n'avons jamais été équipés de matériel de téléphonie ou informatique, ni reçu de prime pour ce faire, rien ne nous oblige à posséder un pc, une connexion internet ni même un téléphone.
Sur le temps de travail, rappelons qu’on ne peut exiger des PE, comme on l’a lu, qu’ils se connectent (quand ils le pourront) pendant, et au-delà de leur emploi du temps habituel. D’autant que la conception d’activités pédagogiques à distance est un travail supplémentaire. Il n'est pas question que l'emploi de technologies numériques soient l'occasion de flicage en contradiction avec les préconisations de la CNIL ou de non respect de la liberté pédagogique.
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on utilise nos outils personnels (ordinateurs, téléphones) et on utilise les ressources pédagogiques que l'on veut. Nous sommes confinés comme toute la population et beaucoup d'entre nous partagent leur connexion et leur matériel avec un-e conjoint-e, des enfants...Pas de site informatique dans nos habitations.
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on se connecte quand on peut ou quand on veut. Citons ici M. Sürig, DASEN : « Bien évidemment, ces modalités de travail à distance doivent faire l'objet d'une concertation pour tenir compte notamment des contraintes spécifiques (situations de fragilité, garde d'enfants, qualité de l'environnement informatique et de la connexion, missions habituelles ne pouvant être réalisées à distance, etc.). L'intérêt premier du service public de l'éducation doit ici se concilier avec la situation personnelle des agents, avec bon sens, pragmatisme et souplesse respective ». Donc, pas de distanciel à heure fixe bien évidemment.
Quid des personnels volontaires dans les écoles ?
RAPPEL : les enfants que l'on accueille sont ceux :
-
des personnels des établissements publics et privés de santé : hôpitaux, cliniques, centres de santé...
-
des personnels des établissements médico-sociaux accueillant personnes âgées et/ou handicapées
-
des professionnels « de ville » : médecins, infirmiers, aide-soignants, ambulanciers, auxiliaires de vie
-
personnels de l'ARS.
Citons très précisément le Ministre :"si un personnel soignant a un conjoint qui peut garder l'enfant, nous lui demandons de ne pas l'amener". Vous pouvez demander les cartes professionnelles, fiches de paie et attestation sur l'honneur de ne pas pouvoir s'organiser autrement à ces parents. CE N'EST PAS UNE RUMEUR !
Des collègues nous ont informés que certains parents soignants dont le conjoint est sans emploi ou confiné sans problème particulier ou télé-travail demandent que l'on garde leurs enfants. C'est nous mettre en danger délibérément en multipliant les élèves accueillis, les contacts et les déplacements.
Indemnisation et présence à l'école.
Interrogé par le SNUDI-FO, l'Inspecteur d'Académie nous fait cette réponse par message du Secrétaire Général :
1/ S'agissant des agents qui assurent l'accueil des enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire et qui rempliraient cette mission dans une école autre que celle de leur rattachement administratif, les IEN leur établiront un ordre de mission qui permettra la prise en charge de leurs frais de déplacement. La procédure à suivre est la même que celle habituelle (gestion avec le service des frais de déplacement).
S'ils sont titulaires remplaçants, ce sont alors les règles d'indemnisation via l'ISSR qui s'appliquent.
2/ S'agissant de la présence possible d'enseignants au delà des heures scolaires, cela reste dans le cadre du volontariat et fera alors l'objet d'une rémunération.
Note : la hauteur de cette rémunération ne nous a pas été communiquée.
Le SNUDI-FO demande que l'accueil qui est fait de ces élèves sur base du volontariat le soit dans le plus strict respect des règles sanitaires : savon ou gel hydro-alcoolique, serviettes jetables, masques homologués.
Lire ici le communiqué de Force Ouvrière
Quelques conseils du SNUDI-FO.
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Notre employeur nous a fourni une adresse professionnelle pour faciliter les échanges administratifs et hiérarchiques. Il nous a ôté la possibilité de rediriger les messages vers une boîte personnelle pour éviter les virus (encore !) et pollutions électroniques. Ne l'utilisez pas pour communiquer avec des parents ! C'est la porte ouverte aux spams et autres courriers indésirables. Si vous voulez communiquer avec les parents, préférez une adresse que vous supprimerez après cette période de confinement.
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Évitez de vous filmer, donnant des consignes ou conseils à vos élèves. Vous éviterez ainsi de vous retrouver sur les réseaux sociaux « à votre insu ».
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Si vous voulez appeler des parents, faites-le en masquant votre numéro. Quelques collègues nous disent déjà regretter amèrement d'avoir communiqué leur numéro...
Directrices et directeurs en première ligne.
Rappelons ici que
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c'est l'IEN qui organise le service avec les enseignant-es volontaires
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c'est à l'employeur (rectrice, DASEN) de garantir la sécurité des personnels et de fournir les moyens de protection
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les directeur-trices n'ont pas à « désigner des volontaires »
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les directeur-trices sont des PE comme les autres et sont à l'école sur la base du volontariat. Plus que jamais, le SNUDI se félicite d'être opposé à un statut qui contraindrait les directeur-trices à prendre en charge la gestion de cette pandémie.
Dernières infos.
Loi d'urgence sanitaire : Pénicaud annonce que 6 jours de ce confinement pourront être pris par l'employeur sur le temps de congés. Elle annonce également que certains secteurs pourront déroger aux 35 heures.
Coronavirus ? Une aubaine pour les fossoyeurs du Code du Travail et non pas un grand moment de solidarité nationale !
Lire ici le communiqué de la FNEC-FP-FO
Blanquer estime que la reprise du travail dans les écoles pourrait se faire probablement le 4 mai. Pour l'instant, il exclut une modification des vacances (France Info, le 22 mars). Mais des messages contradictoires émanent de membres du gouvernement, laissant planer le doute.
Jour de carence : après d'interminables tergiversations, il est suspendu durant la période de confinement.
Lire ici le communiqué intersyndical
Les revendications demeurent.
A l'heure où les Ministres de la Santé ou de l’Éducation Nationale, le Président communiquent avec quasi la larme à l’œil sur l'honneur et le dévouement du Service Public, nous n’oublions pas que c'est avec surdité et violence que nos revendications ont été accueillies.
N'oublions pas qu'après les louanges parce qu'on a besoin de nous, reviendront les insultes et le mépris.
La politique anti-fonctionnaires et anti-service public de suppression des effectifs, des postes, des lits, des crédits alloués à la recherche ont précipité le pays dans le chaos à la première crise sanitaire.
Nous sommes exceptionnels mais partout en France des CTSD se tiennent en visio-conférence, parfois dans des conditions dantesques, sans que les délégué-es du personnel ne puissent y intervenir correctement et défendre les écoles frappées de suppressions.
Ne nous leurrons pas, les réformes sont suspendues (et nous nous en félicitons parce qu'avec les syndicats revendicatifs, nous l'avions demandé) mais pas enterrées. Demain, il faudra nous dé-confiner pour reprendre ce que l'on nous a volé : pensions, retraites, postes, démocratie...et les applaudissements aux fenêtres ne suffiront pas.
Vos délégués de secteur SNUDI-FO restent à votre entière disposition.
Prenez soin de vous et de vos proches. Nous avons hâte de vous retrouver en RIS, en stage et lors de nos tournées d'école.
Coronavirus : y a t-il un pilote dans l'avion ?
Informations contradictoires, improvisation, impréparation caractérisent ce début de crise.
Le président s'est exprimé jeudi en nous passant la brosse à reluire, comme aux personnels soignants, tous ces agents et structures publiques sur lesquels il tape à bras raccourcis avec son gouvernement depuis 2 ans et demi. Gel du point d'indice, destruction des statuts, fermetures de postes, de lits d'hôpital, mépris, vente de nos retraites aux assureurs.
A nous les derniers de cordée, ce serait donc notre heure de gloire !
Notons également que le chercheur qui travaillait sur le Coronavirus chez la chauve-souris s'est vu couper tous ses crédits à l'arrivée de Macron au pouvoir...Il y aurait de quoi rire si la situation n'était pas aussi grave.
Qui peut bénéficier de la garde de ses enfants à l'école ?
-
les personnels des établissements publics et privés de santé : hôpitaux, cliniques, centres de santé...
-
les personnels des établissements médico-sociaux accueillant personnes âgées et/ou handicapées
-
les professionnels « de ville » : médecins, infirmiers, aide-soignants, ambulanciers, auxiliaires de vie
-
personnels de l'ARS.
Le Ministre Blanquer sur France-Info ce matin apporte quelques précisions
Les personnels dont le conjoint ne travaille pas ou n'est pas dans le domaine de la santé sont priés de s'organiser. Citons le Ministre : « seront accueillis les enfants de ceux dont le conjoint ne peut pas les garder ». Vous pouvez demander les cartes professionnelles, fiches de paie et attestation sur l'honneur de ne pas pouvoir s'organiser autrement à ces parents.
Télé-travail, présence à l'école et règlementation.
Aucun texte, aucune réglementation ne nous impose aujourd'hui le télé-travail. Ce ne peut être qu'une décision individuelle. Vous pouvez tout à fait lors des permanences pédagogiques faire parvenir photocopies et autres supports physiques.
Quelques collègues nous ont déjà alertés sur des décisions de chefs de service (établissements spécialisés) ou d'IEN qui sont de nature à favoriser la propagation du virus comme la présence de tout le monde dans l'établissement.
Le Ministre Blanquer confirme « l'absurdité » d'une telle mesure. Citons ici le Ministre ce matin sur France-Info :
« ce serait une décision absurde de faire venir pour faire venir » et un peu après « aucune sanction financière, aucune brimade ne saurait être adressée à un professeur absent »
Une permanence administrative et pédagogique est assurée, à chaque équipe d'en définir les modalités sachant que les collègues sont volontaires :
-
les collègues fragilisé-es par des situations médicales particulières, connues ou pas de la médecine de prévention préviennent leur IEN par simple mail de leur absence,
-
les collègues en contact avec un ascendant, enfant, conjoint-e particulièrement vulnérable en informent le-la directeur-trice et travaillent éventuellement à distance,
-
les collègues éloigné-es de leur lieu de travail restent chez eux-elles : les mots du Ministre sont clairs : « comme pour tous les salariés, la règle est le télé-travail »
-
les collègues parents d'enfants de moins de 16 ans remplissent une attestation sur l'honneur et l'adressent à l'IEN. Ils ne sont nullement obligés à une présence physique à l'école. Un modèle ici
Le présentiel reste donc tout à fait exceptionnel et sur base de volontariat.
CONTACTEZ-NOUS EN CAS DE PRESSION OU D'INTERPRETATION ERRONNEE !
Une prise de conscience d'E. Macron, J-M Blanquer ou une posture de circonstances ?
Le Ministre ce matin parlait d'une « Éducation Nationale souvent brocardée et sous-estimée ». Presque drôle quand on sait que c'est son attitude de méfiance, de contrôle permanent et de mépris qui nous place en situation d'être brocardés, voire qui fait tâche d'huile dans la hiérarchie.
Il découvre enfin deux notions, « la confiance et la bienveillance totales » qui doivent régner au sein de notre institution. Difficile à croire quand dans la phrase suivante il confirme à son intervieweuse qu'aucun tabou n'existe sur le temps de travail, induisant que nos vacances seraient possiblement écourtées. L'engagement individuel et l'esprit de solidarité des PE n'est plus à prouver et n'a pas attendu les incantations ministérielles.
Quant au président Macron jamais à un retournement de veste près (on se souvient de ses déclarations sur l'âge de la retraite il y a un an), il découvre « l'importance des services publics » et « la nécessité de placer certaines sphères d'activité hors de la loi du marché ».
On verra ça au prochain CTSD qui évoquera les suppressions de postes.
Un exemple édifiant pour nos retraites !
Le Covid-19 fait plonger les bourses et va avoir un impact non-négligeable sur l'activité économique et le PIB. Or la volonté présidentielle est de maintenir la part du PIB consacrée aux retraites à 13,8%. Si le PIB baisse et que le gouvernement ne retire pas son projet mortifère, les retraites vont d'ores et déjà plonger avec le PIB.
Bref, pour le SNUDI-FO, les revendications restent intactes et d'actualité face aux destructeurs de la Fonction Publique qui portent une responsabilité non négligeable dans le chaos actuel. Une fois la crise passée, leur travail de sape reprendra.
Lire la lettre de la FNEC au Ministre d'aujourd'hui
Du côté des RIS.
Les RIS sont évidemment annulées pour la période de fermeture des écoles. Pour les stages, ils seront différés en fonction de l'évolution des dispositions et de la propagation du virus.
Vos délégués de secteur SNUDI-FO restent à votre entière disposition.
Coronavirus : y a t-il un pilote dans l'avion ?
Informations contradictoires, improvisation, impréparation caractérisent ce début de crise.
Le président s'est exprimé jeudi en nous passant la brosse à reluire, comme aux personnels soignants, tous ces agents et structures publiques sur lesquels il tape à bras raccourcis avec son gouvernement depuis 2 ans et demi. Gel du point d'indice, destruction des statuts, fermetures de postes, de lits d'hôpital, mépris, vente de nos retraites aux assureurs.
A nous les derniers de cordée, ce serait donc notre heure de gloire !
Notons également que le chercheur qui travaillait sur le Coronavirus chez la chauve-souris s'est vu couper tous ses crédits à l'arrivée de Macron au pouvoir...Il y aurait de quoi rire si la situation n'était pas aussi grave.
Qui peut bénéficier de la garde de ses enfants à l'école ?
-
les personnels des établissements publics et privés de santé : hôpitaux, cliniques, centres de santé...
-
les personnels des établissements médico-sociaux accueillant personnes âgées et/ou handicapées
-
les professionnels « de ville » : médecins, infirmiers, aide-soignants, ambulanciers, auxiliaires de vie
-
personnels de l'ARS.
Le Ministre Blanquer sur France-Info ce matin apporte quelques précisions
Les personnels dont le conjoint ne travaille pas ou n'est pas dans le domaine de la santé sont priés de s'organiser. Citons le Ministre : « seront accueillis les enfants de ceux dont le conjoint ne peut pas les garder ». Vous pouvez demander les cartes professionnelles, fiches de paie et attestation sur l'honneur de ne pas pouvoir s'organiser autrement à ces parents.
Télé-travail, présence à l'école et règlementation.
Aucun texte, aucune réglementation ne nous impose aujourd'hui le télé-travail. Ce ne peut être qu'une décision individuelle. Vous pouvez tout à fait lors des permanences pédagogiques faire parvenir photocopies et autres supports physiques.
Quelques collègues nous ont déjà alertés sur des décisions de chefs de service (établissements spécialisés) ou d'IEN qui sont de nature à favoriser la propagation du virus comme la présence de tout le monde dans l'établissement.
Le Ministre Blanquer confirme « l'absurdité » d'une telle mesure. Citons ici le Ministre ce matin sur France-Info :
« ce serait une décision absurde de faire venir pour faire venir » et un peu après « aucune sanction financière, aucune brimade ne saurait être adressée à un professeur absent »
Une permanence administrative et pédagogique est assurée, à chaque équipe d'en définir les modalités sachant que les collègues sont volontaires :
-
les collègues fragilisé-es par des situations médicales particulières, connues ou pas de la médecine de prévention préviennent leur IEN par simple mail de leur absence,
-
les collègues en contact avec un ascendant, enfant, conjoint-e particulièrement vulnérable en informent le-la directeur-trice et travaillent éventuellement à distance,
-
les collègues éloigné-es de leur lieu de travail restent chez eux-elles : les mots du Ministre sont clairs : « comme pour tous les salariés, la règle est le télé-travail »
-
les collègues parents d'enfants de moins de 16 ans remplissent une attestation sur l'honneur et l'adressent à l'IEN. Ils ne sont nullement obligés à une présence physique à l'école. Un modèle ici
Le présentiel reste donc tout à fait exceptionnel et sur base de volontariat.
CONTACTEZ-NOUS EN CAS DE PRESSION OU D'INTERPRETATION ERRONNEE !
Une prise de conscience d'E. Macron, J-M Blanquer ou une posture de circonstances ?
Le Ministre ce matin parlait d'une « Éducation Nationale souvent brocardée et sous-estimée ». Presque drôle quand on sait que c'est son attitude de méfiance, de contrôle permanent et de mépris qui nous place en situation d'être brocardés, voire qui fait tâche d'huile dans la hiérarchie.
Il découvre enfin deux notions, « la confiance et la bienveillance totales » qui doivent régner au sein de notre institution. Difficile à croire quand dans la phrase suivante il confirme à son intervieweuse qu'aucun tabou n'existe sur le temps de travail, induisant que nos vacances seraient possiblement écourtées. L'engagement individuel et l'esprit de solidarité des PE n'est plus à prouver et n'a pas attendu les incantations ministérielles.
Quant au président Macron jamais à un retournement de veste près (on se souvient de ses déclarations sur l'âge de la retraite il y a un an), il découvre « l'importance des services publics » et « la nécessité de placer certaines sphères d'activité hors de la loi du marché ».
On verra ça au prochain CTSD qui évoquera les suppressions de postes.
Un exemple édifiant pour nos retraites !
Le Covid-19 fait plonger les bourses et va avoir un impact non-négligeable sur l'activité économique et le PIB. Or la volonté présidentielle est de maintenir la part du PIB consacrée aux retraites à 13,8%. Si le PIB baisse et que le gouvernement ne retire pas son projet mortifère, les retraites vont d'ores et déjà plonger avec le PIB.
Bref, pour le SNUDI-FO, les revendications restent intactes et d'actualité face aux destructeurs de la Fonction Publique qui portent une responsabilité non négligeable dans le chaos actuel. Une fois la crise passée, leur travail de sape reprendra.
Lire la lettre de la FNEC au Ministre d'aujourd'hui
Du côté des RIS.
Les RIS sont évidemment annulées pour la période de fermeture des écoles. Pour les stages, ils seront différés en fonction de l'évolution des dispositions et de la propagation du virus.
Vos délégués de secteur SNUDI-FO restent à votre entière disposition.
49-3 : un gouvernement isolé qui travaille pour des intérêts privés.
Alors que 70% des français se disent favorables à un référendum sur la question des retraites, nous continuons à porter nos légitimes revendications face à la « république exemplaire ».
Après le triste Delevoye mangeant à tous les râteliers, nouvelle illustration d'exemplarité : le co-rapporteur LREM du projet de loi sur les retraites Jacques MAIRE. Cet ancien dirigeant d'AXA reconnaît posséder 17700 actions de cet assureur pour une valeur de 400 000 euros.
Laisserons-nous des conflits d'intérêts et l'enrichissement personnel de quelques-uns régler la question de nos retraites ?
Lire ici le communiqué de la FNEC-FP-FO
La semaine dernière, 300 personnes se sont retrouvées à Calais ou Saint-Omer et presque autant sur deux manifestations à Arras pour dire non au 49.3
D'ores et déjà, l'intersyndicale FO, FSU, CGT, Solidaires et organisations lycéennes vous donnent rendez-vous à Calais, gare centrale ce jeudi 12 mars à 17h30.
Retrouvez les infos en direct sur notre site et notre page Facebook pour les actions à venir.
Coronavirus, où en est-on ?
Ça patauge dans le marigot gouvernemental. Si le premier devoir de l'employeur est de garantir la sécurité de ses agents ou salariés, notre ministère est « à la ramasse ».
Dans l'Oise, c'est par BFM-TV (!) que les chefs d'établissement ont appris la fermeture de leur établissement. Qu'est-ce qui est mis en place pour celles et ceux d'entre-nous en situation de fragilité ? Rien. Le Ministre a annoncé jeudi dernier sur les ondes que les personnels à la santé fragile pouvaient s'absenter avec un certificat médical. Quand ? Comment ? Cette déclaration n'est suivie d'aucune note de service arrivée à ce jour, aucune décision sur la place de la médecine de prévention...
Sur une vidéo YouTube, le Ministre nous incite sans rire à nous laver les mains...
Quand on connaît la promiscuité qui peut régner dans nos classes, quand on sait que nombre d'établissement du second degré ne sont pas pourvus de lavabos avec savon et sèche-mains, on mesure à quel point nos « gouvernants » sont hors-sol et déconnectés du quotidien des enseignant-es et élèves de ce pays.
Le principal problème de ce virus, c'est qu'il met en évidence les fermetures de lits et de services complets dans les hôpitaux...Nos collègues hospitaliers alertent sur ce démantèlement de l'hôpital public depuis des mois.
Lire ici : la FNEC-FP-FO demande des réponses au ministre
Infos administratives
Nous vous rappelons quelques échéances :
-
le lundi 16 mars pour la demande de bonification du barème pour le mouvement intra-départemental
-
le vendredi 3 avril pour la demande de temps partiel.
Le SNUDI-FO 62 revendique toujours que le 80% soit octroyé de manière systématique. Les PE sont encore une fois moins bien traités que les autres agents de la Fonction Publique. L'administration invoque la difficulté à organiser les 80% pour les refuser quasi systématiquement.
Nous demandons également que les BD puissent garder leur poste durant toute la durée du congé parental, ce que ne permet pas la circulaire.
Quelle que soit votre demande, contactez le SNUDI-FO pour votre suivi. Fiche en téléchargement ici
49-3 : un gouvernement isolé qui travaille pour des intérêts privés.
Alors que 70% des français se disent favorables à un référendum sur la question des retraites, nous continuons à porter nos légitimes revendications face à la « république exemplaire ».
Après le triste Delevoye mangeant à tous les râteliers, nouvelle illustration d'exemplarité : le co-rapporteur LREM du projet de loi sur les retraites Jacques MAIRE. Cet ancien dirigeant d'AXA reconnaît posséder 17700 actions de cet assureur pour une valeur de 400 000 euros.
Laisserons-nous des conflits d'intérêts et l'enrichissement personnel de quelques-uns régler la question de nos retraites ?
Lire ici le communiqué de la FNEC-FP-FO
La semaine dernière, 300 personnes se sont retrouvées à Calais ou Saint-Omer et presque autant sur deux manifestations à Arras pour dire non au 49.3
D'ores et déjà, l'intersyndicale FO, FSU, CGT, Solidaires et organisations lycéennes vous donnent rendez-vous à Calais, gare centrale ce jeudi 12 mars à 17h30.
Retrouvez les infos en direct sur notre site et notre page Facebook pour les actions à venir.
Coronavirus, où en est-on ?
Ça patauge dans le marigot gouvernemental. Si le premier devoir de l'employeur est de garantir la sécurité de ses agents ou salariés, notre ministère est « à la ramasse ».
Dans l'Oise, c'est par BFM-TV (!) que les chefs d'établissement ont appris la fermeture de leur établissement. Qu'est-ce qui est mis en place pour celles et ceux d'entre-nous en situation de fragilité ? Rien. Le Ministre a annoncé jeudi dernier sur les ondes que les personnels à la santé fragile pouvaient s'absenter avec un certificat médical. Quand ? Comment ? Cette déclaration n'est suivie d'aucune note de service arrivée à ce jour, aucune décision sur la place de la médecine de prévention...
Sur une vidéo YouTube, le Ministre nous incite sans rire à nous laver les mains...
Quand on connaît la promiscuité qui peut régner dans nos classes, quand on sait que nombre d'établissement du second degré ne sont pas pourvus de lavabos avec savon et sèche-mains, on mesure à quel point nos « gouvernants » sont hors-sol et déconnectés du quotidien des enseignant-es et élèves de ce pays.
Le principal problème de ce virus, c'est qu'il met en évidence les fermetures de lits et de services complets dans les hôpitaux...Nos collègues hospitaliers alertent sur ce démantèlement de l'hôpital public depuis des mois.
Lire ici : la FNEC-FP-FO demande des réponses au ministre
Infos administratives
Nous vous rappelons quelques échéances :
-
le lundi 16 mars pour la demande de bonification du barème pour le mouvement intra-départemental
-
le vendredi 3 avril pour la demande de temps partiel.
Le SNUDI-FO 62 revendique toujours que le 80% soit octroyé de manière systématique. Les PE sont encore une fois moins bien traités que les autres agents de la Fonction Publique. L'administration invoque la difficulté à organiser les 80% pour les refuser quasi systématiquement.
Nous demandons également que les BD puissent garder leur poste durant toute la durée du congé parental, ce que ne permet pas la circulaire.
Quelle que soit votre demande, contactez le SNUDI-FO pour votre suivi. Fiche en téléchargement ici
Retraites, remplacement, revalorisation, déclarations lapidaires...la coupe est pleine.
Revalorisation bidon : encore l'enfumage. Les scenarii sont dévoilés et ils sont tristes. La seule revalorisation qui vaille, c'est le dégel du point d'indice. Le reste n'est que promesse de miettes, et encore, pas pour tout le monde.
Revalorisation bidon, voir les scenarii ici
Remplacement : sans surprise, la réintroduction de la journée de carence n'a pas limité grippes, burn-out, fatigues et autres joyeusetés hivernales virales ou bactériennes...Preuve supplémentaire qu'il s'agissait uniquement de ponctionner les salaires des fonctionnaires malades. Collègues non remplacé-es, décharges non assuré-es sont le quotidien de bien des écoles. De plus, le Ministère annonce la possible interruption des stages et formations puisque le Covid-19 ne va pas tarder à nous frapper...
Par contre, rien pour la protection des personnels, y compris les plus fragiles.
Notre revendication reste entière : ouverture de la liste complémentaire à hauteur des besoins pour pérenniser le remplacement et une vraie médecine du travail.
Lire le communiqué du SNUDI-FO ici
Retraites : tant qu'il le faudra...
Le marché de dupes ne prend pas. Naguère hostile au 49-3, E. Philippe en use prétendant que la discussion a eu lieu. Quelle discussion ? Les réunions se sont borné à une simple présentation indiscutable, voire « jupitérienne » de la réforme. Cette réforme ne connaîtra pas non plus de discussion à l'Assemblée, Force Ouvrière ne s'en étonne guère. Comme F. Hollande en son temps, E. Philippe déclenche le 49-3 après l'avoir dénoncé quand il était dans l'opposition. Le 49-3 est un aveu de faiblesse selon le E. Philippe de l'opposition. Nous ne pouvons qu'être d'accord avec cette analyse, ce qui nous conforte dans notre position : ne rien lâcher !
Le 20 février, malgré les vacances et les conditions climatiques, les salarié-es de ce pays se sont mobilisé-es pour défendre leur pensions et retraites. Les syndicats FO, FSU, Solidaires, CGT et les organisations lycéennes restent mobilisées. Soyons de nouveau dans la rue pour obtenir le retrait de cette réforme inique !
Lundi 2 mars, 18h30, Saint-Omer : AG intersyndicale, Bourse du Travail, rue de l'Arsenal
Mardi 3 mars, 14h30, Lille : Manifestation, Préfecture.
Mardi 3 mars, 9h30, Calais : Manifestation Sous-Préfecture.
Jeudi 5 mars, 9h30, Calais : Manifestation Sous-Préfecture.
Jeudi 5 mars, 14h30, Lille : Manifestation, point de départ à déterminer.
Vendredi 6 mars, 18h, Arras : retraite aux flambeaux devant l'hôtel de ville. Rassemblement suivi d'une manifestation jusqu'à la gare.
Samedi 7 mars, 11h-13h, Montreuil-sur-Mer, rassemblement Place du Général de Gaulle
Dimanche 8 mars, 15h, Boulogne-sur-Mer, manifestation des « grandes gagnantes », Marché aux Poissons.
Jeudi 26 mars, de 6h30 à 8h30 : distribution de tracts à la gare d'Arras et sur divers ronds-points. Rendez-vous à 6h à la Maison des Sociétés, rue Aristide Briand.
Mardi 31 mars : journée nationale de grève et de manifestations- 9h30 : manifestation à Arras ; RDV 9h30 devant la gare
- 14h30 : manifestation à Lille, 14h30
Participez aux stages du SNUDI-FO.
Attention, l’administration n'étant pas en mesure de nous garantir une circulaire mouvement pour les dates de nos stages, les stages mouvement ont été décalés
Celui prévu le 6 mars à Lens est repoussé au 3 avril.
Celui prévu le 13 mars à Calais est repoussé au 6 avril.
Les inscrit-es ont été prévenu-es. Il reste quelques places à Calais.
Stages « inclusion » : le stage de Lens est complet (31 mars), il reste quelques places pour les stages de Saint-Omer (7 avril, inscription au 06.13.77.43.84 avant ce samedi !) et Calais (28 avril). Attention, le délai est d'un mois.
Stages "connaître ses droits" et "direction" à venir en mai. Dates et lieux dans nos prochains Flash InFO et sur notre site.
Retraites, remplacement, revalorisation, déclarations lapidaires...la coupe est pleine.
Revalorisation bidon : encore l'enfumage. Les scenarii sont dévoilés et ils sont tristes. La seule revalorisation qui vaille, c'est le dégel du point d'indice. Le reste n'est que promesse de miettes, et encore, pas pour tout le monde.
Revalorisation bidon, voir les scenarii ici
Remplacement : sans surprise, la réintroduction de la journée de carence n'a pas limité grippes, burn-out, fatigues et autres joyeusetés hivernales virales ou bactériennes...Preuve supplémentaire qu'il s'agissait uniquement de ponctionner les salaires des fonctionnaires malades. Collègues non remplacé-es, décharges non assuré-es sont le quotidien de bien des écoles. De plus, le Ministère annonce la possible interruption des stages et formations puisque le Covid-19 ne va pas tarder à nous frapper...
Par contre, rien pour la protection des personnels, y compris les plus fragiles.
Notre revendication reste entière : ouverture de la liste complémentaire à hauteur des besoins pour pérenniser le remplacement et une vraie médecine du travail.
Lire le communiqué du SNUDI-FO ici
Retraites : tant qu'il le faudra...
Le marché de dupes ne prend pas. Naguère hostile au 49-3, E. Philippe en use prétendant que la discussion a eu lieu. Quelle discussion ? Les réunions se sont borné à une simple présentation indiscutable, voire « jupitérienne » de la réforme. Cette réforme ne connaîtra pas non plus de discussion à l'Assemblée, Force Ouvrière ne s'en étonne guère. Comme F. Hollande en son temps, E. Philippe déclenche le 49-3 après l'avoir dénoncé quand il était dans l'opposition. Le 49-3 est un aveu de faiblesse selon le E. Philippe de l'opposition. Nous ne pouvons qu'être d'accord avec cette analyse, ce qui nous conforte dans notre position : ne rien lâcher !
Le 20 février, malgré les vacances et les conditions climatiques, les salarié-es de ce pays se sont mobilisé-es pour défendre leur pensions et retraites. Les syndicats FO, FSU, Solidaires, CGT et les organisations lycéennes restent mobilisées. Soyons de nouveau dans la rue pour obtenir le retrait de cette réforme inique !
Lundi 2 mars, 18h30, Saint-Omer : AG intersyndicale, Bourse du Travail, rue de l'Arsenal
Mardi 3 mars, 14h30, Lille : Manifestation, Préfecture.
Mardi 3 mars, 9h30, Calais : Manifestation Sous-Préfecture.
Jeudi 5 mars, 9h30, Calais : Manifestation Sous-Préfecture.
Jeudi 5 mars, 14h30, Lille : Manifestation, point de départ à déterminer.
Vendredi 6 mars, 18h, Arras : retraite aux flambeaux devant l'hôtel de ville. Rassemblement suivi d'une manifestation jusqu'à la gare.
Samedi 7 mars, 11h-13h, Montreuil-sur-Mer, rassemblement Place du Général de Gaulle
Dimanche 8 mars, 15h, Boulogne-sur-Mer, manifestation des « grandes gagnantes », Marché aux Poissons.
Jeudi 26 mars, de 6h30 à 8h30 : distribution de tracts à la gare d'Arras et sur divers ronds-points. Rendez-vous à 6h à la Maison des Sociétés, rue Aristide Briand.
Mardi 31 mars : journée nationale de grève et de manifestations- 9h30 : manifestation à Arras ; RDV 9h30 devant la gare
- 14h30 : manifestation à Lille, 14h30
Participez aux stages du SNUDI-FO.
Attention, l’administration n'étant pas en mesure de nous garantir une circulaire mouvement pour les dates de nos stages, les stages mouvement ont été décalés
Celui prévu le 6 mars à Lens est repoussé au 3 avril.
Celui prévu le 13 mars à Calais est repoussé au 6 avril.
Les inscrit-es ont été prévenu-es. Il reste quelques places à Calais.
Stages « inclusion » : le stage de Lens est complet (31 mars), il reste quelques places pour les stages de Saint-Omer (7 avril, inscription au 06.13.77.43.84 avant ce samedi !) et Calais (28 avril). Attention, le délai est d'un mois.
Stages "connaître ses droits" et "direction" à venir en mai. Dates et lieux dans nos prochains Flash InFO et sur notre site.
Ni trêve ni recul : on ne lâche toujours rien, des vacances en action !
Le gouvernement est acculé et ne tient plus que par la répression tous azimuts. Dans le Puy-de-Dôme, des syndicalistes enseignant-es FO et FSU sont menacé-es de sanctions pour avoir simplement accompli leur travail d'alerte et de mobilisation des collègues ! Nous ne céderons rien !
Actions pendant les vacances : sans perte de salaire, sans jour de classe manqué, venez défendre nos retraites !
Samedi 15 février : 8h30 à Desvres, devant la permanence de la députée Bourguignon. Venez avec vos vestes retournées et faites du bruit ! (covoiturage à Setques, péage, à 8h00)...
Mardi 18 février : Calais. 7H15 à la gare, tractage. 10H, intersyndicale, 11h conférence de presse.
Jeudi 20 février : manifestations à 9h30 : Calais, place de la Gare, Boulogne / Mer face à la Chambre de Commerce.
Arras à 17h30, rassemblement puis retraite aux flambeaux à 18h.
Lille, manifestation régionale à 14h30 Porte de Paris.
Retrouvez toutes les informations en temps réel sur notre site et notre page Facebook "snudifo62"
Stages « mouvement » 2020
L'administration ne peut pas nous assurer de la parution de la circulaire mouvement aux dates de stage prévues (6 mars Calais, 13 mars Lens). Ce serait presque "drôle" quand on sait que le gouvernement a exclu les organisations syndicales des CAPD pour accélérer les mutations. Défendre nos droits et s'assurer de la transparence du mouvement constituerait un frein aux mutations...l'enfumage est constant.
Nous vous proposons deux nouvelles date de stages autour des règles du mouvement. Les collègues déjà inscrit-es ont reçu une modification par mail ! Vérifiez vos boîtes de réception, "spams" et autres indésirables !
VENDREDI 3 AVRIL A LENS (Union Départementale FO) COMPLET !!!
LUNDI 6 AVRIL A CALAIS (Union Locale FO)
Les inscriptions à ces stages se font exclusivement par mail (contact@snudifo62) ou sms/appel 06.13.77.43.84, dans la limite des places disponibles. Priorité est donnée aux adhérent-es. Dans tous les cas, indiquez un numéro de téléphone !
Attention, le délai pour prévenir l'IEN est d'un mois !
Les stages sur le temps de travail sont un droit, à hauteur de 12 jours par an. Participez aux stages FO, indépendance et clarté à tous les étages !
SUPPLEMENT ADHERENT-ES
De nouveaux stages sont prévus en mai ! Inscrivez vous prioritairement avant information aux non-adhérents ! Pré-inscription et infos par sms durant les vacances : 06.13.77.43.84
"Connaître ses droits"
Lundi 5 et mardi 6 mai à Arras
Lundi 18 et mardi 19 mai à Calais.
Direction : pourquoi refuser un statut ?
Lundi 11 mai à Calais
Mardi 12 mai à Lens ou Arras, selon inscriptions
Vendredi 15 mai à Saint-Omer.
Inclusion.
Il reste des places !
Mardi 7 avril à Saint-Omer
Mardi 28 avril à Calais
Rappel : l'IEN doit recevoir votre demande au moins un mois avant la date du stage. Les stages sont un droit à hauteur de 12 jours par année scolaire.
Ni trêve ni recul : on ne lâche toujours rien, des vacances en action !
Le gouvernement est acculé et ne tient plus que par la répression tous azimuts. Dans le Puy-de-Dôme, des syndicalistes enseignant-es FO et FSU sont menacé-es de sanctions pour avoir simplement accompli leur travail d'alerte et de mobilisation des collègues ! Nous ne céderons rien !
Actions pendant les vacances : sans perte de salaire, sans jour de classe manqué, venez défendre nos retraites !
Samedi 15 février : 8h30 à Desvres, devant la permanence de la députée Bourguignon. Venez avec vos vestes retournées et faites du bruit ! (covoiturage à Setques, péage, à 8h00)...
Mardi 18 février : Calais. 7H15 à la gare, tractage. 10H, intersyndicale, 11h conférence de presse.
Jeudi 20 février : manifestations à 9h30 : Calais, place de la Gare, Boulogne / Mer face à la Chambre de Commerce.
Arras à 17h30, rassemblement puis retraite aux flambeaux à 18h.
Lille, manifestation régionale à 14h30 Porte de Paris.
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Stages « mouvement » 2020
L'administration ne peut pas nous assurer de la parution de la circulaire mouvement aux dates de stage prévues (6 mars Calais, 13 mars Lens). Ce serait presque "drôle" quand on sait que le gouvernement a exclu les organisations syndicales des CAPD pour accélérer les mutations. Défendre nos droits et s'assurer de la transparence du mouvement constituerait un frein aux mutations...l'enfumage est constant.
Nous vous proposons deux nouvelles date de stages autour des règles du mouvement. Les collègues déjà inscrit-es ont reçu une modification par mail ! Vérifiez vos boîtes de réception, "spams" et autres indésirables !
VENDREDI 3 AVRIL A LENS (Union Départementale FO) COMPLET !!!
LUNDI 6 AVRIL A CALAIS (Union Locale FO)
Les inscriptions à ces stages se font exclusivement par mail (contact@snudifo62) ou sms/appel 06.13.77.43.84, dans la limite des places disponibles. Priorité est donnée aux adhérent-es. Dans tous les cas, indiquez un numéro de téléphone !
Attention, le délai pour prévenir l'IEN est d'un mois !
Les stages sur le temps de travail sont un droit, à hauteur de 12 jours par an. Participez aux stages FO, indépendance et clarté à tous les étages !
SUPPLEMENT ADHERENT-ES
De nouveaux stages sont prévus en mai ! Inscrivez vous prioritairement avant information aux non-adhérents ! Pré-inscription et infos par sms durant les vacances : 06.13.77.43.84
"Connaître ses droits"
Lundi 5 et mardi 6 mai à Arras
Lundi 18 et mardi 19 mai à Calais.
Direction : pourquoi refuser un statut ?
Lundi 11 mai à Calais
Mardi 12 mai à Lens ou Arras, selon inscriptions
Vendredi 15 mai à Saint-Omer.
Inclusion.
Il reste des places !
Mardi 7 avril à Saint-Omer
Mardi 28 avril à Calais
Rappel : l'IEN doit recevoir votre demande au moins un mois avant la date du stage. Les stages sont un droit à hauteur de 12 jours par année scolaire.