L'inFO du 62
Hommage à Samuel Paty :
défendre l’instruction publique laïque et la liberté d’expression.
L’intolérance, l’obscurantisme, la barbarie se nourrissent de l’ignorance que les enseignants combattent par l’instruction publique et laïque.
Assassiner un professeur, s’attaquer à tout agent public, journaliste, dessinateur - au fait de vivre libre - est insupportable.
La FNEC FP-FO a appris avec horreur le crime qui a coûté la vie à un professeur devant son établissement. Elle condamne cet acte odieux.
La FNEC-FP-FO sera présente avec la confédération FO au rassemblement organisé ce dimanche 18 octobre à 15 H, place de la République à Paris.
Elle sera également présente au rassemblement de Lille ce dimanche à 15h00 Place de la République et appelle à participer aux rassemblements organisés dans de nombreuses villes.
Hommage à Samuel Paty :
défendre l’instruction publique laïque et la liberté d’expression.
L’intolérance, l’obscurantisme, la barbarie se nourrissent de l’ignorance que les enseignants combattent par l’instruction publique et laïque.
Assassiner un professeur, s’attaquer à tout agent public, journaliste, dessinateur - au fait de vivre libre - est insupportable.
La FNEC FP-FO a appris avec horreur le crime qui a coûté la vie à un professeur devant son établissement. Elle condamne cet acte odieux.
La FNEC-FP-FO sera présente avec la confédération FO au rassemblement organisé ce dimanche 18 octobre à 15 H, place de la République à Paris.
Elle sera également présente au rassemblement de Lille ce dimanche à 15h00 Place de la République et appelle à participer aux rassemblements organisés dans de nombreuses villes.
Lire le communiqué de la FNEC-FP-FO
Projet de loi sur la direction : une attaque contre nos statuts.
Le Ministre sourd aux revendications de terrain (augmentation générale des décharges, amélioration du régime indiciaire) veut maintenir le projet mortifère de « chef de rayon du 1er degré ». Avec à la clef, entre autres :
- la décharge « à la carte » fluctuant en fonction des missions acceptées par le-la directeur-trice (gestion du PIAL, évaluation des AESH, gestion du périscolaire, du remplacement...)
- le Conseil d’École décisionnaire avec un-e directeur-trice chargé-e d'appliquer ses décisions, devenant le factotum de la Mairie et/ou des parents d'élèves...
Pour le SNUDI-FO et ses directeur-trices, le-la directeur-trice doit rester un PE chargé de mission de direction et non un délégataire de l'autorité du DASEN.
Petit rappel : les directeur-trices n'ont pas à évaluer les AESH. Ils ne sont ni l'employeur, ni le supérieur hiérarchique. C'est encore une tâche qu'on voudrait leur ajouter en dépit des textes et des règlements, qui n'est ni dans le décret de 1989 sur la direction d'école, ni dans le référentiel de compétences des directeur-trices.
Compte-rendu du 3ème GT ministériel ici
Une analyse article par article dans un 8 pages à télécharger ici
Constellations : l'évaluation à vie pour les PE, une charge énorme pour les CPC.
JM Blanquer l'a affirmé : « la culture de l'évaluation » doit s'imposer à l'école. Pour les élèves comme pour nous...l’École de la Confiance, quoi. Ou de la défiance vis à vis des personnels.
En déclinant sur tous les tons les termes de « management », « manager », le Ministre croit s'attirer les bonnes grâces d'apprentis-DRH en manque de reconnaissance. C'est raté.
Les constellations sont adossées à PPCR (vous savez, ce truc qui a drôlement augmenté nos salaires et boosté nos carrières par ses appréciations figées dans le marbre, ne riez pas...) et font partie de l'accompagnement permanent des PE. Le Ministère l'a affirmé à nos délégués.
La constellation, c'est deux temps :
- nous subissons cette formation imposée
- l'année suivante, les CPC viendront vérifier notre conformation aux directives et l'application de la doxa ministérielle. Avec grille de visite et revisite en cas de manquement.
Présentée comme une espèce de formation bienveillante en petits groupes à partir de nos besoins, elle n'est qu'une porte vers un contrôle accru et permanent de nos choix pédagogiques.
Si notre statut permet que l'IEN (ou les CPC qu'il mandate) contrôlent notre travail, il en est tout autrement pour nos collègues qui n'ont pas à être nos évaluateurs. On peut refuser cette observation par des pairs.
Présenté par ses défenseurs comme « la fin des inspections », PPCR ouvre la voie par ces constellations à la "stagiarisation" à vie que le SNUDI-FO avait dénoncé. On y est.
Nous demandons toujours l'abrogation de PPCR, le libre choix de notre formation professionnelle et une véritable liberté pédagogique.
Le SNUDI reçu au Ministère : ce que dit le Ministre sur PPCR et les constellations
C'est dans ce cadre de contrôle permanent que le Ministre a également annoncé la mise en place d'un quatrième rendez-vous de carrière en fin de carrière.
C'est le management "à la France Telecom" qui a conduit à une vague de suicides en 2009. Pression maximale, délire du contrôle permanent...et une charge de travail qui explose pour les CPC.
Dans de nombreux départements, les CPC refusent de se faire les rouages de ce "management".
La lettre nationale du SNUDI-FO aux CPC ici
Le SNUDI-FO demande l'abandon de ces constellations liberticides et la possibilité de choisir sa formation.
Protocole sans queue ni tête : les masques DIM sont TOXIQUES.
Étrillés pour leur inefficacité par les ARS, les masques fournis par notre employeur sont toxiques. Non seulement on ne nous protège pas mais maintenant, on nous intoxique, avec entre autre, des impacts connus sur la fertilité.
Pour rappel, c'est avec ce masque qu'E. Macron s'était étouffé en "absorbant un truc du masque" (citation)
Nos collègues du SNUDI-FO 67 s'adressent à la société DIM
Le SNUDI-FO demande des masques efficaces en quantité suffisante, du gel hydroalcoolique et l'abrogation du jour de carence, que ce soit dans le cadre du Covid ou de la maladie ordinaire. On nous rend malades et on devrait le payer !
Participez à nos RIS.
Les RIS du SNUDI-FO sont un lieu de discussion et d'information
Ne restez pas seul-e face aux protocoles, à la destruction des statuts, face aux injonctions sans fondement réglementaire.
Les RIS se dérouleront dans le respect des règles sanitaires : port du masque, gel (fourni).
Nous vous demandons de vous inscrire, ce n'est en aucun cas un flicage, c'est une façon d'évaluer le nombre de présent-es pour gérer au mieux la nécessaire distanciation physique.
Toute RIS est décomptable des 108h, hors APC & conseils d'école, y compris les animations pédagogiques en présence ou à distance, en constellation ou ordinaires.
PE, AESH : se défendre, c'est adhérer au SNUDI-FO. C'est faire vivre un syndicat revendicatif qui reste centré sur l'essentiel : la défense des postes, des salaires, des conditions de travail.
Projet de loi sur la direction : une attaque contre nos statuts.
Le Ministre sourd aux revendications de terrain (augmentation générale des décharges, amélioration du régime indiciaire) veut maintenir le projet mortifère de « chef de rayon du 1er degré ». Avec à la clef, entre autres :
- la décharge « à la carte » fluctuant en fonction des missions acceptées par le-la directeur-trice (gestion du PIAL, évaluation des AESH, gestion du périscolaire, du remplacement...)
- le Conseil d’École décisionnaire avec un-e directeur-trice chargé-e d'appliquer ses décisions, devenant le factotum de la Mairie et/ou des parents d'élèves...
Pour le SNUDI-FO et ses directeur-trices, le-la directeur-trice doit rester un PE chargé de mission de direction et non un délégataire de l'autorité du DASEN.
Petit rappel : les directeur-trices n'ont pas à évaluer les AESH. Ils ne sont ni l'employeur, ni le supérieur hiérarchique. C'est encore une tâche qu'on voudrait leur ajouter en dépit des textes et des règlements, qui n'est ni dans le décret de 1989 sur la direction d'école, ni dans le référentiel de compétences des directeur-trices.
Compte-rendu du 3ème GT ministériel ici
Une analyse article par article dans un 8 pages à télécharger ici
Constellations : l'évaluation à vie pour les PE, une charge énorme pour les CPC.
JM Blanquer l'a affirmé : « la culture de l'évaluation » doit s'imposer à l'école. Pour les élèves comme pour nous...l’École de la Confiance, quoi. Ou de la défiance vis à vis des personnels.
En déclinant sur tous les tons les termes de « management », « manager », le Ministre croit s'attirer les bonnes grâces d'apprentis-DRH en manque de reconnaissance. C'est raté.
Les constellations sont adossées à PPCR (vous savez, ce truc qui a drôlement augmenté nos salaires et boosté nos carrières par ses appréciations figées dans le marbre, ne riez pas...) et font partie de l'accompagnement permanent des PE. Le Ministère l'a affirmé à nos délégués.
La constellation, c'est deux temps :
- nous subissons cette formation imposée
- l'année suivante, les CPC viendront vérifier notre conformation aux directives et l'application de la doxa ministérielle. Avec grille de visite et revisite en cas de manquement.
Présentée comme une espèce de formation bienveillante en petits groupes à partir de nos besoins, elle n'est qu'une porte vers un contrôle accru et permanent de nos choix pédagogiques.
Si notre statut permet que l'IEN (ou les CPC qu'il mandate) contrôlent notre travail, il en est tout autrement pour nos collègues qui n'ont pas à être nos évaluateurs. On peut refuser cette observation par des pairs.
Présenté par ses défenseurs comme « la fin des inspections », PPCR ouvre la voie par ces constellations à la "stagiarisation" à vie que le SNUDI-FO avait dénoncé. On y est.
Nous demandons toujours l'abrogation de PPCR, le libre choix de notre formation professionnelle et une véritable liberté pédagogique.
Le SNUDI reçu au Ministère : ce que dit le Ministre sur PPCR et les constellations
C'est dans ce cadre de contrôle permanent que le Ministre a également annoncé la mise en place d'un quatrième rendez-vous de carrière en fin de carrière.
C'est le management "à la France Telecom" qui a conduit à une vague de suicides en 2009. Pression maximale, délire du contrôle permanent...et une charge de travail qui explose pour les CPC.
Dans de nombreux départements, les CPC refusent de se faire les rouages de ce "management".
La lettre nationale du SNUDI-FO aux CPC ici
Le SNUDI-FO demande l'abandon de ces constellations liberticides et la possibilité de choisir sa formation.
Protocole sans queue ni tête : les masques DIM sont TOXIQUES.
Étrillés pour leur inefficacité par les ARS, les masques fournis par notre employeur sont toxiques. Non seulement on ne nous protège pas mais maintenant, on nous intoxique, avec entre autre, des impacts connus sur la fertilité.
Pour rappel, c'est avec ce masque qu'E. Macron s'était étouffé en "absorbant un truc du masque" (citation)
Nos collègues du SNUDI-FO 67 s'adressent à la société DIM
Le SNUDI-FO demande des masques efficaces en quantité suffisante, du gel hydroalcoolique et l'abrogation du jour de carence, que ce soit dans le cadre du Covid ou de la maladie ordinaire. On nous rend malades et on devrait le payer !
Participez à nos RIS.
Les RIS du SNUDI-FO sont un lieu de discussion et d'information
Ne restez pas seul-e face aux protocoles, à la destruction des statuts, face aux injonctions sans fondement réglementaire.
Les RIS se dérouleront dans le respect des règles sanitaires : port du masque, gel (fourni).
Nous vous demandons de vous inscrire, ce n'est en aucun cas un flicage, c'est une façon d'évaluer le nombre de présent-es pour gérer au mieux la nécessaire distanciation physique.
Toute RIS est décomptable des 108h, hors APC & conseils d'école, y compris les animations pédagogiques en présence ou à distance, en constellation ou ordinaires.
PE, AESH : se défendre, c'est adhérer au SNUDI-FO. C'est faire vivre un syndicat revendicatif qui reste centré sur l'essentiel : la défense des postes, des salaires, des conditions de travail.
Non, la rentrée ne se passe pas bien. Elle ne passe pas !
Les organisations syndicales SUD éducation Nord, SUNDEP Solidaires, CGT Éduc’action
59/62, FNEC-FP FO 59/62, et les collectifs AESH 59-62 et Stylos rouges académie de Lille appellent l’ensemble des personnels d’éducation (privé et public, titulaires et précaires, enseignant⋅e⋅s et non-enseignant·e·s) de l’académie à se retrouver :
Mercredi 7 octobre,
à 14h30 devant le rectorat, 144 rue de Bavay.
Non, la rentrée ne se passe pas bien. Elle ne passe pas !
Les organisations syndicales SUD éducation Nord, SUNDEP Solidaires, CGT Éduc’action
59/62, FNEC-FP FO 59/62, et les collectifs AESH 59-62 et Stylos rouges académie de Lille appellent l’ensemble des personnels d’éducation (privé et public, titulaires et précaires, enseignant⋅e⋅s et non-enseignant·e·s) de l’académie à se retrouver :
Mercredi 7 octobre,
à 14h30 devant le rectorat, 144 rue de Bavay.
Délégation de pouvoir : la mauvaise direction.
Le-la directeur-trice comme « délégataire de l'autorité du DASEN », c'est ce qui figure dans le nouveau statut. La réalité, c'est faire des directrices et directeurs des factotums du DASEN.
Fliquer les 108 heures, organiser l'emploi du temps d'AESH en nombre insuffisant et se mettre à dos des collègues qui s'estiment lésés, voilà quelques tâches qui ne devraient pas incomber aux directeurs-trices.
Aujourd'hui les directeur-trices sont prié-es d'évaluer les AESH. Un nouvel étage à l'empilement des tâches, un nouveau boulot confié à la direction qui devrait être la responsabilité de l'employeur (le DASEN).
Le statut, c'est ça : un boulot de contremaître ou de chef de rayon déguisé en « manager ».
Le SNUDI-FO rappelle que ni le référentiel de compétence du-de la directeur-trice et encore moins le décret de 1989 (dont le SNUDI demande le strict respect) ne prévoient cette tâche.
Respect des missions = pas d'évaluation des AESH. On ne peut vous l'imposer.
Augmentation des décharges, 100 points d'indice : ce sont de vraies revendications qui simplifieraient et récompenseraient le travail de direction. Le statut, c'est du pipeau !
Lire notre communiqué "direction" ici
PPCR + constellations = stagiaires à vie.
Le Ministre Blanquer lève le voile sur la réalité des « constellations ».
Elles sont un avatar de PPCR inscrites dans les lignes de gestion des promotions.
On se souvient des arguments en faveur de PPCR : la fin d'une inspection infantilisante...l'analyse était absolument erronée.
Aujourd'hui, PPCR est partout, l'évaluation est permanente. Dans les entretiens de carrière, dans la crise Covid (des enseignant-es seront évalué-es en fonction de leur « agilité pédagogique » durant le confinement, cf l'épisode des « badges »), dans les animations pédagogiques.
Les animations seront utilisées pour vérifier la conformation des collègues aux injonctions pseudo-pédagogiques du Ministre et non comme véritable formation choisie.
Plus de choix : plan français, plan maths.
Le tout sous la houlette des CPC utilisé-es comme « surveillant-es » de la conformation.
Dans quelques départements, les CPC ont d'ores et déjà refusé de se poser en évaluateurs des collègues, d'autant plus que la mise en place de ce tracing pédagogique alourdit leur charge de travail déjà monstrueuse.
Les CPC ont choisi d'être des formateurs-trices, des conseils, des ressources pour les collègues débutant-es. Ils-elles n'ont pas l'ambition d'être des sous-inspecteurs-trices.
C'est ce qui ressort dans nombre de départements où ces collègues se mobilisent.
A la mise en place de PPCR, le SNUDI-FO a bien expliqué qu'il ne s'agissait pas de ne plus être inspecté mais au contraire être inspectable en permanence, sans modification des appréciations.
PPCR c'est l'inspection permanente sans la promotion. Il reste le bâton, la carotte a disparu. Nous devenons stagiaires à vie.
Le SNUDI-FO demande toujours le retrait de PPCR (qu'il a refusé avec SUD et la CGT) et des constellations utilisées contre les personnels.
Lire le communiqué "constellations" ici
Crise sanitaire ? Des postes que diable !
Quand la crise sanitaire semble battre son plein, quelles sont les réponses du gouvernement ?
- réduire la « quatorzaine » à une « septaine »
- ne plus fermer les classes en assouplissant le protocole
- persister dans le maintien du jour de carence en plein contexte pandémique
- ne plus octroyer d'ASA aux collègues fragiles, les envoyant au casse-pipe
Ce qu'on veut : des postes ! Il est grand temps d'ouvrir la liste complémentaire.
Lire le communiqué SNUDI-FO SNUipp SE Sud CGT Sgen ici
Participez à nos RIS.
Les RIS du SNUDI-FO sont un lieu de discussion et d'information. Ne restez pas seul-e face aux protocoles, à la destruction des statuts. Les RIS se dérouleront dans le respect des règles sanitaires : port du masque, gel (fourni).
Nous vous demandons de vous inscrire, ce n'est en aucun cas un flicage, c'est une façon d'évaluer le nombre de présent-es pour gérer au mieux la nécessaire distanciation physique.
Toute RIS est décomptable des 108h, hors APC & conseils d'école, y compris les animations pédagogiques en présence ou à distance.
Fiche de RIS réglementaire à ce lien : pas d'exception de circos :)
Contactez-nous en cas d'injonctions contraires au droit et/ou abracadabrantesques.
Délégation de pouvoir : la mauvaise direction.
Le-la directeur-trice comme « délégataire de l'autorité du DASEN », c'est ce qui figure dans le nouveau statut. La réalité, c'est faire des directrices et directeurs des factotums du DASEN.
Fliquer les 108 heures, organiser l'emploi du temps d'AESH en nombre insuffisant et se mettre à dos des collègues qui s'estiment lésés, voilà quelques tâches qui ne devraient pas incomber aux directeurs-trices.
Aujourd'hui les directeur-trices sont prié-es d'évaluer les AESH. Un nouvel étage à l'empilement des tâches, un nouveau boulot confié à la direction qui devrait être la responsabilité de l'employeur (le DASEN).
Le statut, c'est ça : un boulot de contremaître ou de chef de rayon déguisé en « manager ».
Le SNUDI-FO rappelle que ni le référentiel de compétence du-de la directeur-trice et encore moins le décret de 1989 (dont le SNUDI demande le strict respect) ne prévoient cette tâche.
Respect des missions = pas d'évaluation des AESH. On ne peut vous l'imposer.
Augmentation des décharges, 100 points d'indice : ce sont de vraies revendications qui simplifieraient et récompenseraient le travail de direction. Le statut, c'est du pipeau !
Lire notre communiqué "direction" ici
PPCR + constellations = stagiaires à vie.
Le Ministre Blanquer lève le voile sur la réalité des « constellations ».
Elles sont un avatar de PPCR inscrites dans les lignes de gestion des promotions.
On se souvient des arguments en faveur de PPCR : la fin d'une inspection infantilisante...l'analyse était absolument erronée.
Aujourd'hui, PPCR est partout, l'évaluation est permanente. Dans les entretiens de carrière, dans la crise Covid (des enseignant-es seront évalué-es en fonction de leur « agilité pédagogique » durant le confinement, cf l'épisode des « badges »), dans les animations pédagogiques.
Les animations seront utilisées pour vérifier la conformation des collègues aux injonctions pseudo-pédagogiques du Ministre et non comme véritable formation choisie.
Plus de choix : plan français, plan maths.
Le tout sous la houlette des CPC utilisé-es comme « surveillant-es » de la conformation.
Dans quelques départements, les CPC ont d'ores et déjà refusé de se poser en évaluateurs des collègues, d'autant plus que la mise en place de ce tracing pédagogique alourdit leur charge de travail déjà monstrueuse.
Les CPC ont choisi d'être des formateurs-trices, des conseils, des ressources pour les collègues débutant-es. Ils-elles n'ont pas l'ambition d'être des sous-inspecteurs-trices.
C'est ce qui ressort dans nombre de départements où ces collègues se mobilisent.
A la mise en place de PPCR, le SNUDI-FO a bien expliqué qu'il ne s'agissait pas de ne plus être inspecté mais au contraire être inspectable en permanence, sans modification des appréciations.
PPCR c'est l'inspection permanente sans la promotion. Il reste le bâton, la carotte a disparu. Nous devenons stagiaires à vie.
Le SNUDI-FO demande toujours le retrait de PPCR (qu'il a refusé avec SUD et la CGT) et des constellations utilisées contre les personnels.
Lire le communiqué "constellations" ici
Crise sanitaire ? Des postes que diable !
Quand la crise sanitaire semble battre son plein, quelles sont les réponses du gouvernement ?
- réduire la « quatorzaine » à une « septaine »
- ne plus fermer les classes en assouplissant le protocole
- persister dans le maintien du jour de carence en plein contexte pandémique
- ne plus octroyer d'ASA aux collègues fragiles, les envoyant au casse-pipe
Ce qu'on veut : des postes ! Il est grand temps d'ouvrir la liste complémentaire.
Lire le communiqué SNUDI-FO SNUipp SE Sud CGT Sgen ici
Participez à nos RIS.
Les RIS du SNUDI-FO sont un lieu de discussion et d'information. Ne restez pas seul-e face aux protocoles, à la destruction des statuts. Les RIS se dérouleront dans le respect des règles sanitaires : port du masque, gel (fourni).
Nous vous demandons de vous inscrire, ce n'est en aucun cas un flicage, c'est une façon d'évaluer le nombre de présent-es pour gérer au mieux la nécessaire distanciation physique.
Toute RIS est décomptable des 108h, hors APC & conseils d'école, y compris les animations pédagogiques en présence ou à distance.
Fiche de RIS réglementaire à ce lien : pas d'exception de circos :)
Contactez-nous en cas d'injonctions contraires au droit et/ou abracadabrantesques.
Mascarade DIM.
Alors qu'un durcissement des règles de circulation et de regroupement s'opère partout et que les discours alarmistes se multiplient, un assouplissement général est prévu dans l’Éducation Nationale. Nous sommes envoyés au travail dans des conditions sanitaires dégradées avec des masques inefficaces : peu couvrants, élasticité insuffisante, épaisseur suffocante.
L'avis des ARS : l'ARS de la Vienne a placé des collègues porteurs du masque DIM en raison de ce masque, qu'elle a jugé inefficace. D'autres ARS sont de cet avis.
Aucune norme : ces masques ont juste une spécification AFNOR créée à la va-vite en mars alors que les masques manquaient. Ce dispositif n'est ni un dispositif médical, ni un équipement de protection individuelle au sens des règlements en vigueur. Bref, quasi rien.
Une étude scientifique l'affirme dans le British Medical Journal : pour un masque en tissu, la pénétration des particules est de 97% contre 44% pour un masque chirurgical. Il ne nous protège quasiment pas.
Traitement biocide du masque : traité à la zéolite d'argent et de cuivre, cette substance n'est pas approuvée comme biocide (tuant les virus et bactéries) dans la nomenclature européenne.
Entretien du masque : aucun détergent, aucune température de lavage n'ont été testés. Les injonctions du Ministère relèvent de la pensée magique : « on dit que ça marche, donc ça marche... »
Le SNUDI-FO demande de vrais masques, adaptés à nos besoins. Nous avons également besoin de masques transparents pour nous et nos élèves malentendants qui ont besoin de la lecture labiale.
Ailleurs dans le monde...
Exception française : il semblerait que seuls les enfants français ne soient pas des vecteurs de la maladie. Les enfants ne véhiculeraient pas le virus aux enseignant-es mais ils sont priés de rester loin de leurs grands-parents. Alors ? Contagieux ou pas les enfants ?
Aux États-Unis, 6 enfants ont contaminé 12 camarades et presque autant d'adultes dans un Child Care Center (source France-Info).
L'OMS insiste sur la nécessité du masque dès 6 ans. En France, c'est 11.
Les masques sont gratuits à Cuba, en Suisse, en Grèce...
Pour le SNUDI-FO, ce protocole doit être levé. Il faut recruter des médecins de prévention, construire une vraie médecine du travail, nous fournir de vraies protections.
Le protocole ne sert qu'à faire peser sur les personnels la responsabilité de son application pour dédouaner notre employeur et masquer (en DIM ?) l'incurie du gouvernement. Il permet aux personnels vulnérables de se retrouver au travail ! Sans cesse modifié, nous exposant un peu plus, sans cesse allégé, ce protocole doit disparaître.
C'est nouveau, ça vient de sortir...
Les classes ne ferment plus pour un seul cas de Covid. Il en faut 3, et pas dans la même fratrie.
La durée d'éviction est abaissée à 7 jours, contre 14 précédemment, enfant ou adulte...Comme une rhino-pharyngite.
Pas de nouveau test pour le retour.
Le masque DIM est reconnu aujourd'hui aux normes (voir plus haut). Il n'a pas changé. C'est un énième tour de passe-passe.
Nous exigeons toujours :
- l'abrogation du jour de carence
- l'imputabilité au service en cas d'infection par la Covid
- des ASA pour les personnels vulnérables, devenus invulnérables par la promulgation d'un décret le 31 août dernier...magique.
Vous défendre, c'est adhérer au SNUDI-FO. C'est faire vivre un syndicat revendicatif qui reste centré sur l'essentiel : la défense des postes, des salaires, des conditions de travail.
Mascarade DIM.
Alors qu'un durcissement des règles de circulation et de regroupement s'opère partout et que les discours alarmistes se multiplient, un assouplissement général est prévu dans l’Éducation Nationale. Nous sommes envoyés au travail dans des conditions sanitaires dégradées avec des masques inefficaces : peu couvrants, élasticité insuffisante, épaisseur suffocante.
L'avis des ARS : l'ARS de la Vienne a placé des collègues porteurs du masque DIM en raison de ce masque, qu'elle a jugé inefficace. D'autres ARS sont de cet avis.
Aucune norme : ces masques ont juste une spécification AFNOR créée à la va-vite en mars alors que les masques manquaient. Ce dispositif n'est ni un dispositif médical, ni un équipement de protection individuelle au sens des règlements en vigueur. Bref, quasi rien.
Une étude scientifique l'affirme dans le British Medical Journal : pour un masque en tissu, la pénétration des particules est de 97% contre 44% pour un masque chirurgical. Il ne nous protège quasiment pas.
Traitement biocide du masque : traité à la zéolite d'argent et de cuivre, cette substance n'est pas approuvée comme biocide (tuant les virus et bactéries) dans la nomenclature européenne.
Entretien du masque : aucun détergent, aucune température de lavage n'ont été testés. Les injonctions du Ministère relèvent de la pensée magique : « on dit que ça marche, donc ça marche... »
Le SNUDI-FO demande de vrais masques, adaptés à nos besoins. Nous avons également besoin de masques transparents pour nous et nos élèves malentendants qui ont besoin de la lecture labiale.
Ailleurs dans le monde...
Exception française : il semblerait que seuls les enfants français ne soient pas des vecteurs de la maladie. Les enfants ne véhiculeraient pas le virus aux enseignant-es mais ils sont priés de rester loin de leurs grands-parents. Alors ? Contagieux ou pas les enfants ?
Aux États-Unis, 6 enfants ont contaminé 12 camarades et presque autant d'adultes dans un Child Care Center (source France-Info).
L'OMS insiste sur la nécessité du masque dès 6 ans. En France, c'est 11.
Les masques sont gratuits à Cuba, en Suisse, en Grèce...
Pour le SNUDI-FO, ce protocole doit être levé. Il faut recruter des médecins de prévention, construire une vraie médecine du travail, nous fournir de vraies protections.
Le protocole ne sert qu'à faire peser sur les personnels la responsabilité de son application pour dédouaner notre employeur et masquer (en DIM ?) l'incurie du gouvernement. Il permet aux personnels vulnérables de se retrouver au travail ! Sans cesse modifié, nous exposant un peu plus, sans cesse allégé, ce protocole doit disparaître.
C'est nouveau, ça vient de sortir...
Les classes ne ferment plus pour un seul cas de Covid. Il en faut 3, et pas dans la même fratrie.
La durée d'éviction est abaissée à 7 jours, contre 14 précédemment, enfant ou adulte...Comme une rhino-pharyngite.
Pas de nouveau test pour le retour.
Le masque DIM est reconnu aujourd'hui aux normes (voir plus haut). Il n'a pas changé. C'est un énième tour de passe-passe.
Nous exigeons toujours :
- l'abrogation du jour de carence
- l'imputabilité au service en cas d'infection par la Covid
- des ASA pour les personnels vulnérables, devenus invulnérables par la promulgation d'un décret le 31 août dernier...magique.
Vous défendre, c'est adhérer au SNUDI-FO. C'est faire vivre un syndicat revendicatif qui reste centré sur l'essentiel : la défense des postes, des salaires, des conditions de travail.
Tout et son contraire, encore.
Le gouvernement veut organiser le retour de tous en classe, quel qu'en soit l'impact sur notre santé, quel que soit l'avis des scientifiques.
Le masque naguère inutile est devenu obligatoire. Les masques à laver à 60° sont devenus lavables n'importe comment. Les masques au nombre de lavages défini sont devenus utilisables jusqu'à l'usure.
La « quatorzaine » est devenue une « septaine », la santé des personnels est sacrifiée sur l'autel du retour en classe. Les premiers de corvée sont bien là.
Tout et son contraire pourvu que tout le monde soit en classe.
Pendant ce temps-là, les 2S2C actent l'intrusion des territoires dans l'enseignement, le point d'indice est gelé, les masques FFP2 ne sont pas proposés aux personnels, même les plus vulnérables : ceux qui prétendent que la rentrée s'est bien passée se moquent de nous.
Le SNUDI-FO réclame des masques FFP2 et des postes par l'ouverture de la liste complémentaire pour assurer les remplacements ou le dédoublement des classes en cas d'épidémie. Pas d'enseignement sans enseignant-es !
AESH et ASH : défendre les postes, les statuts et les salaires.
100 milliards d'euros d'aide aux entreprises (sans obligation de maintien de l'emploi : ce sont des euros pour les actionnaires) qui font suite aux 470 milliards de l'aide d'urgence post-Covid et pas un centime pour les AESH.
Ni les AESH, payé-es largement sous le seuil de pauvreté, ni les enfants en situation de handicap ne sont une priorité du gouvernement. Derrière les discours mielleux, c'est la destruction de l'enseignement spécialisé qui est une réalité : suppressions de postes en SEGPA, RASED moribonds, personnels sous-payés, inclusion à marche forcée devenue un dogme et non plus un projet pédagogique.
Pour le SNUDI-FO, les AESH doivent bénéficier d'un statut garantissant une progression indiciaire sur la carrière. Nous demandons également un temps complet pour celles-ceux qui le demandent. Les 183 euros obtenus par les agents hospitaliers doivent être versés à tous, AESH et PE.
Les postes spécialisés doivent être pérennisés : plus que jamais les élèves en situation de handicap encore fragilisés par le confinement doivent pouvoir avoir un enseignement adapté délivré par des PE spécialisé-es.
Rentrée des AESH. Le SNUDI vous défend ! (lire ici)
Constellations : déjà utilisées pour la formation sur le temps de vacances.
La formation par « constellations » semble constituer l'alpha et l'oméga de la formation. Mieux que les formations en amphi à 300 ou des animations sponsorisées par des éditeurs qui viennent vendre leur soupe ?
Pas vraiment. Ces constellations s'inscrivent dans la volonté de PPCR de faire des PE des stagiaires à vie.
D'ores et déjà, en lieu et place des 18h de formation, ce sont 30 heures prévues dans certains départements, les 12 restantes étant effectuées sur le temps de vacances.
Si rien de tel n'est prévu dans notre département, le SNUDI-FO reste vigilant.
C'est parfaitement « raccord » avec la volonté du Ministre de « repenser la vie des enseignant-es... » Il faudrait mettre les enseignant-es au boulot : quand les discussions du bar du coin font une ligne politique, l'inquiétude est grande.
Travailler plus pour gagner moins, voilà l'objectif ministériel.
Ce que réclame le SNUDI-FO : 183 euros immédiatement comme les collègues des hôpitaux, premier pas vers un rattrapage des 18% perdus en 20 ans et une formation choisie sur le temps de travail.
Constellations : une attaque contre le temps de travail et le statut. Lire ici.
Vous défendre, c'est adhérer au SNUDI-FO. C'est faire vivre un syndicat revendicatif centré sur l'essentiel : la défense des postes, des salaires, des conditions de travail.
Participez à nos RIS.
Les RIS du SNUDI-FO sont un lieu de discussion et d'information. Ne restez pas seul-e face aux protocoles, à la destruction des statuts. Les RIS se dérouleront dans le respect des règles sanitaires : port du masque, gel (fourni).
Nous vous demandons de vous inscrire, ce n'est en aucun cas un flicage, c'est une façon d'évaluer le nombre de présent-es pour gérer au mieux la nécessaire distanciation physique.
Dates de RIS et inscriptions sur la page d'accueil.
Toute RIS est décomptable des 108h, hors APC & conseils d'école, y compris les animations pédagogiques en présence ou à distance.
Pas RIS près de chez vous ? Ca peut se faire... Envoyez-nous un mail, un sms, un appel (06.13.77.43.84)
Tout et son contraire, encore.
Le gouvernement veut organiser le retour de tous en classe, quel qu'en soit l'impact sur notre santé, quel que soit l'avis des scientifiques.
Le masque naguère inutile est devenu obligatoire. Les masques à laver à 60° sont devenus lavables n'importe comment. Les masques au nombre de lavages défini sont devenus utilisables jusqu'à l'usure.
La « quatorzaine » est devenue une « septaine », la santé des personnels est sacrifiée sur l'autel du retour en classe. Les premiers de corvée sont bien là.
Tout et son contraire pourvu que tout le monde soit en classe.
Pendant ce temps-là, les 2S2C actent l'intrusion des territoires dans l'enseignement, le point d'indice est gelé, les masques FFP2 ne sont pas proposés aux personnels, même les plus vulnérables : ceux qui prétendent que la rentrée s'est bien passée se moquent de nous.
Le SNUDI-FO réclame des masques FFP2 et des postes par l'ouverture de la liste complémentaire pour assurer les remplacements ou le dédoublement des classes en cas d'épidémie. Pas d'enseignement sans enseignant-es !
AESH et ASH : défendre les postes, les statuts et les salaires.
100 milliards d'euros d'aide aux entreprises (sans obligation de maintien de l'emploi : ce sont des euros pour les actionnaires) qui font suite aux 470 milliards de l'aide d'urgence post-Covid et pas un centime pour les AESH.
Ni les AESH, payé-es largement sous le seuil de pauvreté, ni les enfants en situation de handicap ne sont une priorité du gouvernement. Derrière les discours mielleux, c'est la destruction de l'enseignement spécialisé qui est une réalité : suppressions de postes en SEGPA, RASED moribonds, personnels sous-payés, inclusion à marche forcée devenue un dogme et non plus un projet pédagogique.
Pour le SNUDI-FO, les AESH doivent bénéficier d'un statut garantissant une progression indiciaire sur la carrière. Nous demandons également un temps complet pour celles-ceux qui le demandent. Les 183 euros obtenus par les agents hospitaliers doivent être versés à tous, AESH et PE.
Les postes spécialisés doivent être pérennisés : plus que jamais les élèves en situation de handicap encore fragilisés par le confinement doivent pouvoir avoir un enseignement adapté délivré par des PE spécialisé-es.
Rentrée des AESH. Le SNUDI vous défend ! (lire ici)
Constellations : déjà utilisées pour la formation sur le temps de vacances.
La formation par « constellations » semble constituer l'alpha et l'oméga de la formation. Mieux que les formations en amphi à 300 ou des animations sponsorisées par des éditeurs qui viennent vendre leur soupe ?
Pas vraiment. Ces constellations s'inscrivent dans la volonté de PPCR de faire des PE des stagiaires à vie.
D'ores et déjà, en lieu et place des 18h de formation, ce sont 30 heures prévues dans certains départements, les 12 restantes étant effectuées sur le temps de vacances.
Si rien de tel n'est prévu dans notre département, le SNUDI-FO reste vigilant.
C'est parfaitement « raccord » avec la volonté du Ministre de « repenser la vie des enseignant-es... » Il faudrait mettre les enseignant-es au boulot : quand les discussions du bar du coin font une ligne politique, l'inquiétude est grande.
Travailler plus pour gagner moins, voilà l'objectif ministériel.
Ce que réclame le SNUDI-FO : 183 euros immédiatement comme les collègues des hôpitaux, premier pas vers un rattrapage des 18% perdus en 20 ans et une formation choisie sur le temps de travail.
Constellations : une attaque contre le temps de travail et le statut. Lire ici.
Vous défendre, c'est adhérer au SNUDI-FO. C'est faire vivre un syndicat revendicatif centré sur l'essentiel : la défense des postes, des salaires, des conditions de travail.
Participez à nos RIS.
Les RIS du SNUDI-FO sont un lieu de discussion et d'information. Ne restez pas seul-e face aux protocoles, à la destruction des statuts. Les RIS se dérouleront dans le respect des règles sanitaires : port du masque, gel (fourni).
Nous vous demandons de vous inscrire, ce n'est en aucun cas un flicage, c'est une façon d'évaluer le nombre de présent-es pour gérer au mieux la nécessaire distanciation physique.
Dates de RIS et inscriptions sur la page d'accueil.
Toute RIS est décomptable des 108h, hors APC & conseils d'école, y compris les animations pédagogiques en présence ou à distance.
Pas RIS près de chez vous ? Ca peut se faire... Envoyez-nous un mail, un sms, un appel (06.13.77.43.84)
Un protocole qui protège le Ministre, pas les personnels.
Alors que des collègues nous signalent peiner à obtenir des masques, du gel hydroalcoolique, les personnels en situation de fragilité sont oubliés et méprisés. L'administration n'est même pas capable de leur fournir un masque FFP2.
Quid des ASA ?
Toujours pas d'ASA ni d’imputabilité au service. Les enseignant-es, y compris les plus fragiles, sont envoyés littéralement au casse-pipe.
En cas de manquement de notre employeur à vous fournir le matériel (gel, masques, lingettes virucides), contactez le SNUDI-FO.
Jour de carence, mise à l'isolement : les réponses du ministère ici
Un protocole pour protéger...le Ministre. Lire ici.
Carte scolaire, ajustement des passages à la Hors-Classe.
Carte scolaire : le DASEN a ouvert 4 classes, dont 3 maternelles dont la moyenne par classe s'élevait nettement au-dessus de 30. Une classe a été rouverte dans un RPI.
C'est maigre au regard du nombre de dossiers que défendaient les organisations syndicales. Le DASEN a accédé à une demande défendue par le SNUDI-FO.
Que faut il retenir ?
- le seuil des classes dédoublées prétendument aux alentours de 12 est en fait 15. La notion d'alentours est particulièrement large...
- les élèves en inclusion compte pour ½ élève. Le DASEN se félicite de cette disposition qui est supérieure à ce qui se pratique dans d'autres départements, où ces élèves ne compteraient pas. Il indique que s'il les comptait à 100%, il compterait également le maître ULIS dans le nombre de classes.
Pour le SNUDI, tous les élèves doivent compter. On nous l'a rabâché, l'ULIS est un dispositif et non une classe : aucune raison de compter un maître qui est dans un « dispositif » et non une « classe ».
- le DASEN est contraint par un nombre de postes dans le département qui est insuffisant.
Pour le SNUDI-FO, 15 n'est pas aux alentours de 12. N'importe quel élève de CP vous le dira. Nous demandons que le strict seuil de 12 soit appliqué. Tous les élèves doivent compter également.
Si des postes manquent, ouvrons la liste complémentaire ! Nos collègues de La Réunion ont obtenu son ouverture par les manifestations et les mobilisations pour alléger leurs effectifs.
Votes => Pour : administration. Abstentions : UNSA, FO, SNE. Contre : FSU.
Hors-Classe : 14 collègues inscrit-es dans le tableau de la Hors-Classe en sont sortis pour différentes raisons (retraites, intégration d'un autre corps). 14 nouveaux collègues sont donc admis à la Hors-Classe au 1er septembre portant à 479 le nombre de promu-es.
Pour le SNUDI-FO, l'ancienneté doit rester le critère d'accès à la Hors-Classe. Aucun personnel ne doit partir sans l'avoir intégrée.
Les ex-instituteurs et institutrices restent honteusement lésés dans notre département. D'autres départements très importants (Paris, Bouches-du-Rhône, Rhône) intègrent les années dans le corps des instituteurs. C'est la rançon de PPCR dont nous demandons toujours l'abrogation.
Le SNUDI-FO a réitéré au DASEN sa revendication pour que cette disposition soit étendue au Pas-de-Calais, nulle raison que nous soyons lésés !
PPCR lèse encore plus les plus anciens d'entre-nous, et contrairement aux assertions de ses défenseurs, ne nous a pas fait gagner un centime de plus depuis sa mise en œuvre.
Pire, PPCR conditionne le dégel du point d'indice aux « indicateurs macro-économiques ».
Le rendez-vous salarial du 24 juillet a gelé le point d'indice...les indicateurs sont au rouge, nous payons la pandémie qui est le fruit de l'incurie gouvernementale.
PPCR = gel du point d'indice + gel des appréciations.
Votes => Pour : Administration, SE. Abstentions : SNU-iPP & SNE. Contre : SNUDI-FO
Note : cette CAPD était la dernière sur les promotions. Le gouvernement veut que les PE se retrouvent seul-es face à leur hiérarchie. C'est plus que jamais l'heure de participer à nos RIS et de rejoindre les rangs d'un syndicat qui revendique.
Direction, salaires, retraites : le SNUDI-FO ne pousse pas les revendications sous le tapis au profit de la crise.
Le Ministère voudrait créer une « union nationale » autour de la crise sanitaire qui enterrerait nos revendications sur les retraites ou la direction d'école. La belle affaire !
Le SNUDI-FO n'est pas un supplétif du Ministère !
Abandon de PPCR et de la loi de Transformation de la Fonction Publique, revalorisation salariale, abandon des projets de loi sur la direction et sur les retraites.
Nous gardons un cap revendicatif qui ne sera pas placé sous l'éteignoir du protocole !
Direction : signez la pétition FO FSU SUD CGT
Direction : non à la loi Rilhac ! Non au statut ! Lire notre communiqué ici.
Les revendications des CPC sont les nôtres !
Exclu-es de l'ISAE, exclu-es des primes REP et REP+, assujetti-es au 1607 heures, possiblement sur le temps de vacances, les CPC demeurent la cinquième roue du carrosse "1er degré". Ils-elles se voient confier des tâches qui n'ont absolument rien à voir avec leur coeur de métier : assistant de prévention, pourvoyeurs de masques, inspections dans les familles ne scolarisant pas les enfants à trois ans, référent "inclusion" sans formation, suivi des 2S2C...et demain ?
C'est la même chanson que pour nos directeur-trices, on charge la barque jusqu'au naufrage !
Il ne faut pas tomber dans le piège de la division : AESH, PE, CPC, directeur-trices, tous les personnels du premier degré sont traités à la même enseigne : alourdissement des tâches, dégradation des conditions de travail, mépris de la hiérarchie, salaires indignes.
Faire avancer les revendications de toutes et tous, même sous Covid-19, reste la ligne de conduite de Force Ouvrière.
Attribution des primes REP / REP+, amélioration indiciaire, versement de l'ISAE, création d'un troisième poste de CPC dans toutes les circonscriptions, prise en compte réelle des frais de déplacement : des revendications essentielles et légitimes !
Retrouvons-nous en RIS.
Les RIS du SNUDI-FO sont un lieu de discussion et d'information. Ne restez pas seul-e face aux protocoles, à la destruction des statuts. Les RIS se dérouleront dans le respect des règles sanitaires : port du masque, gel (fourni).
Toute RIS est décomptable des 108h, hors APC & conseils d'école, y compris les animations pédagogiques en présence ou à distance.
Des RIS sont organisées dans nombre de secteurs, dès à présent (Arras, Saint-Omer, Lens, Audruicq, Calais...), retrouvez les dates sur notre site.
La fiche à destination de l'IEN ici
Les dates ici, en page d'accueil
Plus que jamais, adhérer au SNUDI-FO, c'est défendre les intérêts matériels et moraux des personnels et leurs statuts.
Plus que jamais, c'est préserver l’École de la République et garantir son indépendance.
Un protocole qui protège le Ministre, pas les personnels.
Alors que des collègues nous signalent peiner à obtenir des masques, du gel hydroalcoolique, les personnels en situation de fragilité sont oubliés et méprisés. L'administration n'est même pas capable de leur fournir un masque FFP2.
Quid des ASA ?
Toujours pas d'ASA ni d’imputabilité au service. Les enseignant-es, y compris les plus fragiles, sont envoyés littéralement au casse-pipe.
En cas de manquement de notre employeur à vous fournir le matériel (gel, masques, lingettes virucides), contactez le SNUDI-FO.
Jour de carence, mise à l'isolement : les réponses du ministère ici
Un protocole pour protéger...le Ministre. Lire ici.
Carte scolaire, ajustement des passages à la Hors-Classe.
Carte scolaire : le DASEN a ouvert 4 classes, dont 3 maternelles dont la moyenne par classe s'élevait nettement au-dessus de 30. Une classe a été rouverte dans un RPI.
C'est maigre au regard du nombre de dossiers que défendaient les organisations syndicales. Le DASEN a accédé à une demande défendue par le SNUDI-FO.
Que faut il retenir ?
- le seuil des classes dédoublées prétendument aux alentours de 12 est en fait 15. La notion d'alentours est particulièrement large...
- les élèves en inclusion compte pour ½ élève. Le DASEN se félicite de cette disposition qui est supérieure à ce qui se pratique dans d'autres départements, où ces élèves ne compteraient pas. Il indique que s'il les comptait à 100%, il compterait également le maître ULIS dans le nombre de classes.
Pour le SNUDI, tous les élèves doivent compter. On nous l'a rabâché, l'ULIS est un dispositif et non une classe : aucune raison de compter un maître qui est dans un « dispositif » et non une « classe ».
- le DASEN est contraint par un nombre de postes dans le département qui est insuffisant.
Pour le SNUDI-FO, 15 n'est pas aux alentours de 12. N'importe quel élève de CP vous le dira. Nous demandons que le strict seuil de 12 soit appliqué. Tous les élèves doivent compter également.
Si des postes manquent, ouvrons la liste complémentaire ! Nos collègues de La Réunion ont obtenu son ouverture par les manifestations et les mobilisations pour alléger leurs effectifs.
Votes => Pour : administration. Abstentions : UNSA, FO, SNE. Contre : FSU.
Hors-Classe : 14 collègues inscrit-es dans le tableau de la Hors-Classe en sont sortis pour différentes raisons (retraites, intégration d'un autre corps). 14 nouveaux collègues sont donc admis à la Hors-Classe au 1er septembre portant à 479 le nombre de promu-es.
Pour le SNUDI-FO, l'ancienneté doit rester le critère d'accès à la Hors-Classe. Aucun personnel ne doit partir sans l'avoir intégrée.
Les ex-instituteurs et institutrices restent honteusement lésés dans notre département. D'autres départements très importants (Paris, Bouches-du-Rhône, Rhône) intègrent les années dans le corps des instituteurs. C'est la rançon de PPCR dont nous demandons toujours l'abrogation.
Le SNUDI-FO a réitéré au DASEN sa revendication pour que cette disposition soit étendue au Pas-de-Calais, nulle raison que nous soyons lésés !
PPCR lèse encore plus les plus anciens d'entre-nous, et contrairement aux assertions de ses défenseurs, ne nous a pas fait gagner un centime de plus depuis sa mise en œuvre.
Pire, PPCR conditionne le dégel du point d'indice aux « indicateurs macro-économiques ».
Le rendez-vous salarial du 24 juillet a gelé le point d'indice...les indicateurs sont au rouge, nous payons la pandémie qui est le fruit de l'incurie gouvernementale.
PPCR = gel du point d'indice + gel des appréciations.
Votes => Pour : Administration, SE. Abstentions : SNU-iPP & SNE. Contre : SNUDI-FO
Note : cette CAPD était la dernière sur les promotions. Le gouvernement veut que les PE se retrouvent seul-es face à leur hiérarchie. C'est plus que jamais l'heure de participer à nos RIS et de rejoindre les rangs d'un syndicat qui revendique.
Direction, salaires, retraites : le SNUDI-FO ne pousse pas les revendications sous le tapis au profit de la crise.
Le Ministère voudrait créer une « union nationale » autour de la crise sanitaire qui enterrerait nos revendications sur les retraites ou la direction d'école. La belle affaire !
Le SNUDI-FO n'est pas un supplétif du Ministère !
Abandon de PPCR et de la loi de Transformation de la Fonction Publique, revalorisation salariale, abandon des projets de loi sur la direction et sur les retraites.
Nous gardons un cap revendicatif qui ne sera pas placé sous l'éteignoir du protocole !
Direction : signez la pétition FO FSU SUD CGT
Direction : non à la loi Rilhac ! Non au statut ! Lire notre communiqué ici.
Les revendications des CPC sont les nôtres !
Exclu-es de l'ISAE, exclu-es des primes REP et REP+, assujetti-es au 1607 heures, possiblement sur le temps de vacances, les CPC demeurent la cinquième roue du carrosse "1er degré". Ils-elles se voient confier des tâches qui n'ont absolument rien à voir avec leur coeur de métier : assistant de prévention, pourvoyeurs de masques, inspections dans les familles ne scolarisant pas les enfants à trois ans, référent "inclusion" sans formation, suivi des 2S2C...et demain ?
C'est la même chanson que pour nos directeur-trices, on charge la barque jusqu'au naufrage !
Il ne faut pas tomber dans le piège de la division : AESH, PE, CPC, directeur-trices, tous les personnels du premier degré sont traités à la même enseigne : alourdissement des tâches, dégradation des conditions de travail, mépris de la hiérarchie, salaires indignes.
Faire avancer les revendications de toutes et tous, même sous Covid-19, reste la ligne de conduite de Force Ouvrière.
Attribution des primes REP / REP+, amélioration indiciaire, versement de l'ISAE, création d'un troisième poste de CPC dans toutes les circonscriptions, prise en compte réelle des frais de déplacement : des revendications essentielles et légitimes !
Retrouvons-nous en RIS.
Les RIS du SNUDI-FO sont un lieu de discussion et d'information. Ne restez pas seul-e face aux protocoles, à la destruction des statuts. Les RIS se dérouleront dans le respect des règles sanitaires : port du masque, gel (fourni).
Toute RIS est décomptable des 108h, hors APC & conseils d'école, y compris les animations pédagogiques en présence ou à distance.
Des RIS sont organisées dans nombre de secteurs, dès à présent (Arras, Saint-Omer, Lens, Audruicq, Calais...), retrouvez les dates sur notre site.
La fiche à destination de l'IEN ici
Les dates ici, en page d'accueil
Plus que jamais, adhérer au SNUDI-FO, c'est défendre les intérêts matériels et moraux des personnels et leurs statuts.
Plus que jamais, c'est préserver l’École de la République et garantir son indépendance.
Une rentrée au pain sec et à l'eau.
Les changements ministériels n'ont pas marqué une inflexion de la politique budgétaire à l'encontre des agents de la fonction publique.
Le rendez-vous salarial du 24 juillet illustre parfaitement les dégâts occasionnés par PPCR qui prévoit que les hausses de salaires soient conditionnées par « les indicateurs macro-économiques ».
FO se félicite d'avoir refusé ce protocole avec SUD et la CGT.
Pour le SNUDI-FO, la hausse de 183 euros (49 points d'indice) obtenue par les agents hospitaliers par la mobilisation et la grève constitue un point de départ pour la reconquête des 18% de pouvoir d'achat perdus en 20 ans (chiffres INSEE) par les PE. Le SNUDI-FO se bat pour que cette augmentation nous soit attribuée.
Notre communiqué de rentrée ici
Un protocole en trompe l’œil pour attaquer le statut.
Le protocole nouveau est arrivé. Indice de protection proche de zéro.
Parfaitement scandaleux, il ne prévoit aucune ASA pour les personnels vulnérables qui sont priés de retourner au travail, quel qu'en soit le risque.
Au mieux, ce seront des masques spécifiques dont on ne sait pas à ce jour s'ils sont conformes à la norme FFP2, seule reconnue comme protectrice par le Code du Travail.
Il indique des scenarii en cas de reprise de l'épidémie qui met en place le télétravail de manière arbitraire (sans consultation des représentants du personnel) et toujours aux frais des enseignants (connexion, matériel informatique).
Il met en place les 2S2C qui délèguent aux territoires et autres collectivités locales l'enseignement : une attaque contre notre statut et une énième tentative de territorialisation de l'école.
Il met en pièce la gratuité de l'École Républicaine en faisant porter le coût de l'achat des masques pour les élèves de plus de 11 ans par les familles.
Il permet au Ministère de fonctionner par des protocoles non-soumis au CHSCT : un protocole se discute, il ne s'impose pas. Sinon, ça s'appelle un diktat ! C'est la raison pour laquelle notre fédération se désolidarise de la mascarade en n'assistant pas au CHSCT ministériel, devenu chambre d'enregistrement des décisions unilatérales du ministre.
Ainsi le Ministère se dédouane d'effectuer un suivi des agents en situation de vulnérabilité et se soustrait aux obligations de l'employeur en matière de sécurité au travail. A quand une vraie médecine du travail pour les enseignant-es ?
Il fait reposer sur les enseignant-es le poids de l'application du protocole et il en profitera pour accuser les collègues en cas de « cluster » (foyer d'infection, en français) comme ce fut le cas dans une circonscription de notre département.
Le Ministère nous abandonne à ce protocole insuffisant et culpabilisant. Protocole sanitaire ou comment se laver ainsi les mains de ses responsabilités...Au gel hydroalcoolique, bien sûr.
En lieu et place d'un protocole, nous exigeons des masques FFP2 pour tous les personnels, des ASA pour les plus vulnérables d'entre-nous, la mise en place d'une véritable médecine du travail, et l'imputabilité au service en cas de contamination (accident du travail).
Nous ne participerons pas à la mascarade (lire ici notre communiqué)
A qui profite la crise ?
Le premier Ministre Castex, en ouvrant l'université d'été du MEDEF, a rappelé qu'il était aux ordres de cette organisation : (« au chevet des patrons », selon Le Point, « câlinant les patrons » selon Le Parisien, des titres qu'on ne peut soupçonner de sympathies syndicales).
Roux de Bézieux en a remis une couche sur la nécessité de « travailler plus pour gagner moins » pour résumer sa « pensée ». Le MEDEF insiste sur la nécessité de diminuer la masse salariale des agents de la Fonction Publique...voir notre premier point de ce mail.
Du côté Éducation Nationale, la crise sanitaire permet de détruire le bac, imposer le télétravail, imposer un statut aux directeur-trices sans contrepartie de décharge. Oubliées les décharges totales pour les directeur-trices à la tête d'écoles de plus de 8 classes pour faire avaler la couleuvre.
Au menu des directeur-trices : devenir délégataire de l'autorité du DASEN (le caporalisme fait recette) et appliquer les décisions du Conseil d’École dans lequel les enseignants ne sont pas majoritaires...fin de l'indépendance de l’École, de la liberté pédagogique déjà entravée par les évaluations nationales obligatoires et les petits guides multicolores.
Retrouvez notre 4 pages "direction" ici
Pour le SNUDI-FO, le statut du directeur doit être abandonné, les évaluations ne doivent avoir aucun caractère obligatoire, c'est en ce sens que nous sommes intervenus au Ministère.
Indépendance de l'Ecole non-soumise aux politiques locales, indépendance des directeur-trices, liberté pédagogique sont aux racines de nos statuts !
Une rentrée au pain sec et à l'eau.
Les changements ministériels n'ont pas marqué une inflexion de la politique budgétaire à l'encontre des agents de la fonction publique.
Le rendez-vous salarial du 24 juillet illustre parfaitement les dégâts occasionnés par PPCR qui prévoit que les hausses de salaires soient conditionnées par « les indicateurs macro-économiques ».
FO se félicite d'avoir refusé ce protocole avec SUD et la CGT.
Pour le SNUDI-FO, la hausse de 183 euros (49 points d'indice) obtenue par les agents hospitaliers par la mobilisation et la grève constitue un point de départ pour la reconquête des 18% de pouvoir d'achat perdus en 20 ans (chiffres INSEE) par les PE. Le SNUDI-FO se bat pour que cette augmentation nous soit attribuée.
Notre communiqué de rentrée ici
Un protocole en trompe l’œil pour attaquer le statut.
Le protocole nouveau est arrivé. Indice de protection proche de zéro.
Parfaitement scandaleux, il ne prévoit aucune ASA pour les personnels vulnérables qui sont priés de retourner au travail, quel qu'en soit le risque.
Au mieux, ce seront des masques spécifiques dont on ne sait pas à ce jour s'ils sont conformes à la norme FFP2, seule reconnue comme protectrice par le Code du Travail.
Il indique des scenarii en cas de reprise de l'épidémie qui met en place le télétravail de manière arbitraire (sans consultation des représentants du personnel) et toujours aux frais des enseignants (connexion, matériel informatique).
Il met en place les 2S2C qui délèguent aux territoires et autres collectivités locales l'enseignement : une attaque contre notre statut et une énième tentative de territorialisation de l'école.
Il met en pièce la gratuité de l'École Républicaine en faisant porter le coût de l'achat des masques pour les élèves de plus de 11 ans par les familles.
Il permet au Ministère de fonctionner par des protocoles non-soumis au CHSCT : un protocole se discute, il ne s'impose pas. Sinon, ça s'appelle un diktat ! C'est la raison pour laquelle notre fédération se désolidarise de la mascarade en n'assistant pas au CHSCT ministériel, devenu chambre d'enregistrement des décisions unilatérales du ministre.
Ainsi le Ministère se dédouane d'effectuer un suivi des agents en situation de vulnérabilité et se soustrait aux obligations de l'employeur en matière de sécurité au travail. A quand une vraie médecine du travail pour les enseignant-es ?
Il fait reposer sur les enseignant-es le poids de l'application du protocole et il en profitera pour accuser les collègues en cas de « cluster » (foyer d'infection, en français) comme ce fut le cas dans une circonscription de notre département.
Le Ministère nous abandonne à ce protocole insuffisant et culpabilisant. Protocole sanitaire ou comment se laver ainsi les mains de ses responsabilités...Au gel hydroalcoolique, bien sûr.
En lieu et place d'un protocole, nous exigeons des masques FFP2 pour tous les personnels, des ASA pour les plus vulnérables d'entre-nous, la mise en place d'une véritable médecine du travail, et l'imputabilité au service en cas de contamination (accident du travail).
Nous ne participerons pas à la mascarade (lire ici notre communiqué)
A qui profite la crise ?
Le premier Ministre Castex, en ouvrant l'université d'été du MEDEF, a rappelé qu'il était aux ordres de cette organisation : (« au chevet des patrons », selon Le Point, « câlinant les patrons » selon Le Parisien, des titres qu'on ne peut soupçonner de sympathies syndicales).
Roux de Bézieux en a remis une couche sur la nécessité de « travailler plus pour gagner moins » pour résumer sa « pensée ». Le MEDEF insiste sur la nécessité de diminuer la masse salariale des agents de la Fonction Publique...voir notre premier point de ce mail.
Du côté Éducation Nationale, la crise sanitaire permet de détruire le bac, imposer le télétravail, imposer un statut aux directeur-trices sans contrepartie de décharge. Oubliées les décharges totales pour les directeur-trices à la tête d'écoles de plus de 8 classes pour faire avaler la couleuvre.
Au menu des directeur-trices : devenir délégataire de l'autorité du DASEN (le caporalisme fait recette) et appliquer les décisions du Conseil d’École dans lequel les enseignants ne sont pas majoritaires...fin de l'indépendance de l’École, de la liberté pédagogique déjà entravée par les évaluations nationales obligatoires et les petits guides multicolores.
Retrouvez notre 4 pages "direction" ici
Pour le SNUDI-FO, le statut du directeur doit être abandonné, les évaluations ne doivent avoir aucun caractère obligatoire, c'est en ce sens que nous sommes intervenus au Ministère.
Indépendance de l'Ecole non-soumise aux politiques locales, indépendance des directeur-trices, liberté pédagogique sont aux racines de nos statuts !
LE SNUDI-FO, SON BUREAU, SES MILITANT-ES, VOUS SOUHAITENT D'EXCELLENTES VACANCES, AMPLEMENT MÉRITÉES.
Direction : une audience surréaliste avec le Ministre.
Complètement hors-sol. Le Ministre, confit dans une auto-satisfaction surréaliste de sa gestion de crise, refuse d'accéder aux revendications légitimes des directeur-trices et de leurs adjoint.
100 points d'indice, hausse des décharges, retour des aides administratives pérennes, tout ça est jeté aux oubliettes
Le SNUDI-FO continuera pendant les vacances à porter les revendications des personnels haut et fort.Accompagnement sauce PPCR et travail durant les vacances : pour le SNUDI, c'est toujours non.
Chaque nouvelle destruction des statuts, des missions, des obligations réglementaires de service s'appuie sur PPCR, le bulldozer.
Avec ses 3 rendez-vous de carrière qui font peser toute une carrière sur trois moments, avec ses revalorisations-pipeau, avec ses accès à la hors-classe et à la classe exceptionnelle purement subjectifs, avec ses appréciations à l'arrachée et ses accompagnements-flicage qui ne vous garantissent aucune amélioration de votre appréciation, PPCR se pose en bulldozer des statuts et des missions.
Le ministère en fait encore une « brillante » démonstration.
Les stupides et honteux badges "d'agilité pédagogique" pourront rentrer dans les évaluations PPCR. Comme si PPCR ne se suffisait pas en terme de bêtise et d'arbitraire.
Comme le dit Einstein : "deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais pour l'Univers, je n'ai pas de certitude absolue". CQFD.
Les badges du mépris et PPCR...toujours plus loin dans le mépris, à lire ici.
Mouvement.
Vous pouvez exercer un recours dans les 2 mois suivant le mouvement ou simplement demander des éclaircissements sur votre affectation ou absence d'affectation.
Nous vous invitons à contacter le SNUDI-FO pour tout recours. Il y aura toujours un militant pour vous répondre.
Carte scolaire / CTSD.
Un CTSD se tiendra dès la rentrée. Nous pourrons encore y défendre votre école. Si vous craignez une fermeture (chute des effectifs) ou espérez une ouverture, renvoyez-nous la fiche en lien.
La fiche à remplir, enregistrer et envoyer ici
Notre déclaration au dernier CTSD de l'année scolaire ici
Plus que jamais, adhérer au SNUDI-FO, c'est défendre les statuts et missions.
Déjà des RIS programmées en présentiel ! Ne les loupez pas !
LE SNUDI-FO, SON BUREAU, SES MILITANT-ES, VOUS SOUHAITENT D'EXCELLENTES VACANCES, AMPLEMENT MÉRITÉES.
Direction : une audience surréaliste avec le Ministre.
Complètement hors-sol. Le Ministre, confit dans une auto-satisfaction surréaliste de sa gestion de crise, refuse d'accéder aux revendications légitimes des directeur-trices et de leurs adjoint.
100 points d'indice, hausse des décharges, retour des aides administratives pérennes, tout ça est jeté aux oubliettes
Le SNUDI-FO continuera pendant les vacances à porter les revendications des personnels haut et fort.Accompagnement sauce PPCR et travail durant les vacances : pour le SNUDI, c'est toujours non.
Chaque nouvelle destruction des statuts, des missions, des obligations réglementaires de service s'appuie sur PPCR, le bulldozer.
Avec ses 3 rendez-vous de carrière qui font peser toute une carrière sur trois moments, avec ses revalorisations-pipeau, avec ses accès à la hors-classe et à la classe exceptionnelle purement subjectifs, avec ses appréciations à l'arrachée et ses accompagnements-flicage qui ne vous garantissent aucune amélioration de votre appréciation, PPCR se pose en bulldozer des statuts et des missions.
Le ministère en fait encore une « brillante » démonstration.
Les stupides et honteux badges "d'agilité pédagogique" pourront rentrer dans les évaluations PPCR. Comme si PPCR ne se suffisait pas en terme de bêtise et d'arbitraire.
Comme le dit Einstein : "deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais pour l'Univers, je n'ai pas de certitude absolue". CQFD.
Les badges du mépris et PPCR...toujours plus loin dans le mépris, à lire ici.
Mouvement.
Vous pouvez exercer un recours dans les 2 mois suivant le mouvement ou simplement demander des éclaircissements sur votre affectation ou absence d'affectation.
Nous vous invitons à contacter le SNUDI-FO pour tout recours. Il y aura toujours un militant pour vous répondre.
Carte scolaire / CTSD.
Un CTSD se tiendra dès la rentrée. Nous pourrons encore y défendre votre école. Si vous craignez une fermeture (chute des effectifs) ou espérez une ouverture, renvoyez-nous la fiche en lien.
La fiche à remplir, enregistrer et envoyer ici
Notre déclaration au dernier CTSD de l'année scolaire ici
Plus que jamais, adhérer au SNUDI-FO, c'est défendre les statuts et missions.
Déjà des RIS programmées en présentiel ! Ne les loupez pas !
Non à la privatisation de la difficulté scolaire.
Que la difficulté scolaire soit celle avec laquelle nous travaillons tous quotidiennement ou celle consécutive à la gestion catastrophique crise du Covid-19, le SNUDI-FO revendique que le secteur privé et marchand soit tenu à l'écart de son traitement.
L’immixtion d'associations, de lobbies qui tentent d'imposer leur loi pédagogique est intolérable.
Ce ne sont pas des vacances apprenantes sous l'égide de « think tanks » pseudo-pédagogistes qu'il faut à nos élèves.
Il faut leur garantir
-
une politique publique ambitieuse qui leur permettra de bénéficier de vraies vacances, avec des activités culturelles et sportives de qualité ;
-
des enseignants en nombre suffisant pour pouvoir travailler en petits groupes tout au long de l'année et non les salarié-es sans statut et non-formés des dispositifs 2S2C.
Que ce soit « Agir pour l'École » ou un autre lobby, on n'en veut pas dans nos écoles. Respect de la liberté pédagogique !
Ce lobby entend imposer sa méthode de lecture. Ceux qui ne réussissent pas selon ces méthodes ne sont pas des « handicapés » (citation), n'en déplaise à ses défenseurs.
Ce lobby est hébergé par le "think tank" Institut Montaigne. Lequel « think tank » est résolument opposé au Service Public et à ses fonctionnaires. Il demande la destruction des statuts et l'accroissement des horaires de tous les fonctionnaires. Il demande la réforme des retraites, la destruction du Code du Travail, et tente de faire rentrer ces idées extrémistes au sein de l'École de la République. Il demande également la diminution des allocations familiales et des prestations de la Sécurité Sociale...Assurément de grands humanistes...L'Institut Montaigne est lui-même financé par des entreprises dont le nom n'évoque guère la philanthropie : Total, LVMH, Carrefour, Vinci avec à sa tête des anciens dirigeants d'AXA ou de la "Bank of America".Pour Force Ouvrière, ce dont l'école a besoin, ce sont des postes, des moyens et pas des missionnés du patronat sponsorisés par des entreprises qui s'achètent une éthique et imposent des méthodes !
On nous humilie !
Des badges... Non vous ne rêvez pas. Le Ministère déploie des trésors de d'inventivité pour nous remercier. Nos collègues hospitaliers ont eu des médailles. Nous aurons des badges d'agilité pédagogique (ne riez pas, c'est nouveau, ça vient de sortir).
Jusqu'où accepterons-nous d'être humilié-es devant la Nation entière ?
C'est un Ministère à la dérive, sans idée mais figé dans une idéologie de casse du service public, de diminution des postes et des salaires qui préside à notre destin. Immixtion du privé et distribution de bons-points (et ce n'est pas une image...)
Dégel du point d'indice pour tous les fonctionnaires !
Respect des statuts et des missions !
ou dans notre fil d'actu en page d'accueil
Plus que jamais, adhérer au SNUDI-FO, c'est défendre les intérêts matériels et moraux des personnels.
Plus que jamais, c'est sauver l’École de la République contre les intérêts mercantiles et garantir son indépendance.
Non à la privatisation de la difficulté scolaire.
Que la difficulté scolaire soit celle avec laquelle nous travaillons tous quotidiennement ou celle consécutive à la gestion catastrophique crise du Covid-19, le SNUDI-FO revendique que le secteur privé et marchand soit tenu à l'écart de son traitement.
L’immixtion d'associations, de lobbies qui tentent d'imposer leur loi pédagogique est intolérable.
Ce ne sont pas des vacances apprenantes sous l'égide de « think tanks » pseudo-pédagogistes qu'il faut à nos élèves.
Il faut leur garantir
-
une politique publique ambitieuse qui leur permettra de bénéficier de vraies vacances, avec des activités culturelles et sportives de qualité ;
-
des enseignants en nombre suffisant pour pouvoir travailler en petits groupes tout au long de l'année et non les salarié-es sans statut et non-formés des dispositifs 2S2C.
Que ce soit « Agir pour l'École » ou un autre lobby, on n'en veut pas dans nos écoles. Respect de la liberté pédagogique !
Ce lobby entend imposer sa méthode de lecture. Ceux qui ne réussissent pas selon ces méthodes ne sont pas des « handicapés » (citation), n'en déplaise à ses défenseurs.
Ce lobby est hébergé par le "think tank" Institut Montaigne. Lequel « think tank » est résolument opposé au Service Public et à ses fonctionnaires. Il demande la destruction des statuts et l'accroissement des horaires de tous les fonctionnaires. Il demande la réforme des retraites, la destruction du Code du Travail, et tente de faire rentrer ces idées extrémistes au sein de l'École de la République. Il demande également la diminution des allocations familiales et des prestations de la Sécurité Sociale...Assurément de grands humanistes...L'Institut Montaigne est lui-même financé par des entreprises dont le nom n'évoque guère la philanthropie : Total, LVMH, Carrefour, Vinci avec à sa tête des anciens dirigeants d'AXA ou de la "Bank of America".Pour Force Ouvrière, ce dont l'école a besoin, ce sont des postes, des moyens et pas des missionnés du patronat sponsorisés par des entreprises qui s'achètent une éthique et imposent des méthodes !
On nous humilie !
Des badges... Non vous ne rêvez pas. Le Ministère déploie des trésors de d'inventivité pour nous remercier. Nos collègues hospitaliers ont eu des médailles. Nous aurons des badges d'agilité pédagogique (ne riez pas, c'est nouveau, ça vient de sortir).
Jusqu'où accepterons-nous d'être humilié-es devant la Nation entière ?
C'est un Ministère à la dérive, sans idée mais figé dans une idéologie de casse du service public, de diminution des postes et des salaires qui préside à notre destin. Immixtion du privé et distribution de bons-points (et ce n'est pas une image...)
Dégel du point d'indice pour tous les fonctionnaires !
Respect des statuts et des missions !
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Plus que jamais, adhérer au SNUDI-FO, c'est défendre les intérêts matériels et moraux des personnels.
Plus que jamais, c'est sauver l’École de la République contre les intérêts mercantiles et garantir son indépendance.